mercredi 26 mars 2008

Google et Denis Olivennes primés aux Big Brother Awards

Le palmarès de la huitième édition des mordants « BBA », qui s'est déroulée à Paris le 21 mars dernier, a fait la part belle comme chaque année aux nouvelles technologies.

Les Oscars, et les Césars cela n'a jamais vraiment été pour eux. Mais en matière de remise des prix, ils viennent de décrocher un Orwell... Un lot de consolation dont ils se seraient bien passés.

Brice Hortefeux, Denis Olivennes, Google ou bien encore le ministère de l'Education nationale figurent au palmarès 2007 des très sérieux Big Brother Awards. Les BBA sont
remis chaque année dans une quinzaine de pays.

L'objectif est, selon les organisateurs, de saluer « les institutions, les sociétés ou les personnes s'étant distinguées par leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus ».

En France, la cérémonie s'est déroulée à Paris le 21 mars dernier. Comme à Cannes ou à Hollywood, les nominés aux Orwell sont classés par catégories, dont l'une des plus prisées est assurément celle concernant l'Etat et les élus.

Vidéosurveillance ou vidéotranquillité ?

Au palmarès de l'année 2007, on retrouve bien entendu Internet et les nouvelles technologies en bonne place. Par l'intermédiaire de Denis Olivennes, futur ex-PDG de la Fnac, « accusé de promouvoir la surveillance des internautes » dans un rapport officiel rendu à l'automne dernier. Des prises de position qui lui valent de figurer sur la troisième marche du podium dans la catégorie « Orwell Entreprises ».

Internet étant un outil plein de ressources, MM. Ghenassia et Cazenave, respectivement directeur de la sécurité et procureur du Var, avaient décidé d'en faire bon usage en mettant en place « une messagerie appelant à la délation », selon les BBA (elle n'a finalement pas vu le jour). Ils ne repartent pas bredouille et se sont vu décernés une très méritant accessit dans la catégorie « Orwell Novlang ». A côté, les sorties sur la vidéosurveillance, qualifiée de « vidéotranquillité » par de Philippe Goujon, nouveau député-maire du XVe arrondissement de Paris, font presque pâle figure.

Enfin grand classique, Google a été récompensé « pour l'ensemble de son oeuvre », pour avoir « placé sous surveillance l'ensemble des internautes du monde entier ». Le géant de l'Internet arrive devant le fichier « Base Elèves » du ministère de l'Education nationale, qui vise à placer sous surveillance « l'ensemble des enfants de France ». Un objectif géographiquement moins ambitieux, qui ne mérite donc pas la première place, soulignent avec force ironie les organisateurs des Big Brother Awards.

Texte : 01net.

lundi 24 mars 2008

Palmarès des Youtube awards

Un lycéen américain qui donne la recette magique du Rubik Cube, un Suisse qui a filmé un jeu Tetris humanisé... Une douzaine de vidéos ont été primées lors des Youtube vidéos awards, en fonction du vote des internautes pour le meilleur du cru 2007.

Les prix étaient organisés en 12 catégories (comédie, créativité, musique, sport, politique ou pédagogie) et les utilisateurs pouvaient voter entre six vidéos candidates dans chaque catégorie.

«Cette année, les primés comportent non seulement des divertissements mais ils incluent des porte-parole de gens ordinaires, des inspirateurs et aussi des témoins et des informateurs», a souligné Mia Quagliarello, de chez YouTube.

Vidéorama

Ainsi, un étudiant américain, Tay Zonday, a obtenu le prix de la meilleure vidéo musicale avec «Chocolate Rain», une chanson qui évoque le racisme, et, au détour des paroles, «les voitures brûlées en France l'autre nuit».




Le prix du meilleur créatif revient au Suisse Guillaume Reymond, de Vevey, pour «Human Tetris», un remake du très populaire jeu de puzzle électronique Tetris où les pixels sont remplacés par des hommes.




La meilleure vidéo instructive a été décernée à un lycéen de 17 ans du Nebraska, Dan Brown, qui a présenté comment résoudre le casse-tête du Rubik Cube.






Dans la catégorie témoignage, «Bataille à Kruger» enregistre une spectaculaire lutte entre un lion, un crocodile et un buffle dans le parc national sud-africain de Kruger. Un lycéen américain qui donne la recette magique du Rubik Cube, un Suisse qui a filmé un jeu Tetris humanisé... Une douzaine de vidéos ont été primées lors des Youtube vidéos awards, en fonction du vote des internautes pour le meilleur du cru 2007.

Les prix étaient organisés en 12 catégories (comédie, créativité, musique, sport, politique ou pédagogie) et les utilisateurs pouvaient voter entre six vidéos candidates dans chaque catégorie.

«Cette année, les primés comportent non seulement des divertissements mais ils incluent des porte-parole de gens ordinaires, des inspirateurs et aussi des témoins et des informateurs», a souligné Mia Quagliarello, de chez YouTube.

Vidéorama

Ainsi, un étudiant américain, Tay Zonday, a obtenu le prix de la meilleure vidéo musicale avec «Chocolate Rain», une chanson qui évoque le racisme, et, au détour des paroles, «les voitures brûlées en France l'autre nuit».




Le prix du meilleur créatif revient au Suisse Guillaume Reymond, de Vevey, pour «Human Tetris», un remake du très populaire jeu de puzzle électronique Tetris où les pixels sont remplacés par des hommes.




La meilleure vidéo instructive a été décernée à un lycéen de 17 ans du Nebraska, Dan Brown, qui a présenté comment résoudre le casse-tête du Rubik Cube.






Dans la catégorie témoignage, «Bataille à Kruger» enregistre une spectaculaire lutte entre un lion, un crocodile et un buffle dans le parc national sud-africain de Kruger. Un lycéen américain qui donne la recette magique du Rubik Cube, un Suisse qui a filmé un jeu Tetris humanisé... Une douzaine de vidéos ont été primées lors des Youtube vidéos awards, en fonction du vote des internautes pour le meilleur du cru 2007.

Les prix étaient organisés en 12 catégories (comédie, créativité, musique, sport, politique ou pédagogie) et les utilisateurs pouvaient voter entre six vidéos candidates dans chaque catégorie.

«Cette année, les primés comportent non seulement des divertissements mais ils incluent des porte-parole de gens ordinaires, des inspirateurs et aussi des témoins et des informateurs», a souligné Mia Quagliarello, de chez YouTube.

Vidéorama

Ainsi, un étudiant américain, Tay Zonday, a obtenu le prix de la meilleure vidéo musicale avec «Chocolate Rain», une chanson qui évoque le racisme, et, au détour des paroles, «les voitures brûlées en France l'autre nuit».




Le prix du meilleur créatif revient au Suisse Guillaume Reymond, de Vevey, pour «Human Tetris», un remake du très populaire jeu de puzzle électronique Tetris où les pixels sont remplacés par des hommes.




La meilleure vidéo instructive a été décernée à un lycéen de 17 ans du Nebraska, Dan Brown, qui a présenté comment résoudre le casse-tête du Rubik Cube.






Dans la catégorie témoignage, «Bataille à Kruger» enregistre une spectaculaire lutte entre un lion, un crocodile et un buffle dans le parc national sud-africain de Kruger.


Texte : 20Minutes
Vidéos : YouTube

vendredi 21 mars 2008

Google battu sur les enchères 700 MHz aux Etats-Unis

Sans surprise, ATT et Verizon sortent grands gagnants de la course aux fréquences libérées par la migration vers la télévision numérique aux Etats-Unis. Mises aux enchères par le régulateur (FCC), pour une somme totale d'environ 20 milliards de dollars, ces fréquences libérées dans la bande 700 Mhz permettront d'accélérer le déploiement du haut débit mobile US.

Les résultats des enchères ont été rendus publics jeudi. Verizon, second opérateur aux Etats-Unis, a obtenu des fréquences couvrant l'ensemble du territoire américain (« C Block »), et ce pour 4,7 milliards de dollars, coupant l'herbe sous le pied de Google. Par ailleurs, Verizon a raflé 25 licences régionales pour 4,9 milliards de dollars. Son grand rival, AT&T, leader du marché et partenaire exclusif de l'iPhone d'Apple outre-Atlantique, doit « se contenter » de 227 licences régionales, pour 6,64 milliards de dollars.

Comme ces acteurs, Google, référence des moteurs de recherche et des fournisseurs de liens sponsorisés, avait exprimé, en 2007, son intérêt « sous conditions » pour ces enchères. A l'inverse de la pratique courante sur le marché mobile, Google s'est notamment déclaré favorable à l'interopérabilité des dispositifs et des services (terminaux et applications, à la satisfaction des fabricants comme Nokia). Les mesures adoptées l'été dernier par la FCC (Federal Communications Commission) visent effectivement « à promouvoir la création d'un réseau haut débit interopérable et à faciliter la disponibilité de nouveaux services broadband sans fil innovants » mais n'imposent pas aux détenteurs de licences de proposer aux tiers une offre de gros.

Malgré tout, Google reste optimiste. Le moteur de recherche pourrait finir par obtenir l'accès à un réseau mobile tiers sans avoir déboursé des milliards de dollars.

Texte : Clubic

Google cède du terrain dans le monde mais progresse aux USA

Google a vu ses parts de marché diminuer dans le monde entre janvier et février, en dépit d'une progression sur le marché américain, a indiqué mercredi un analyste internet sous couvert d'anonymat, citant des données comScore.

Selon ces chiffres, la part de marché de Google dans le monde est passée de 63,1% en janvier à 62,8% en février (contre 58,5% en février 2007). Son concurrent Yahoo a lui aussi enregistré une baisse de ses parts de marché sur cette période (de 12,2% à 11,9%), tout comme le moteur de recherche chinois Baidu.com (de 4,6% à 4,5%), tandis que Microsoft s'est maintenu (à 3,1%).

Le volume global de requêtes effectuées via Google a également chuté entre les deux premiers mois de l'année, passant de 6,14 milliards à 5,86 milliards, une diminution qui s'inscrit dans la tendance plus globale de réduction du volume total des recherches effectuées par les internautes du monde entier, passées de 71,9 milliards à 67,4 milliards dans le même temps.

Aux Etats-Unis, Google a au contraire accentué son avance sur ses concurrents et gagné des parts de marché (passant de 58,5% en janvier à 59,2% en février). Les autres membres du top 5 américain des moteurs de recherche ont connu des fortunes diverses sur cette période, avec une baisse pour le numéro deux Yahoo (de 22,2% à 21,6%) et le numéro trois Microsoft (de 9,8% à 9,6%), cependant que les deux derniers du classement, AOL, filiale internet de Time Warner, et Ask.com, moteur de la société IAC InterActiveCorp, ont maintenu leurs positions (4,9% chacun).

Texte : 01men

lundi 17 mars 2008

La Chine bloque l'accès à YouTube

Alors que RSF a appelé à une cybermanifestation contre la censure sur la Toile, la Chine interdit l'accès à YouTube après la publication de vidéos sur les tensions au Tibet.

Hier, dimanche 16 mars, les autorités de Pékin ont bloqué l'accès à YouTube rapporte l'Associated Press. Cette censure est intervenue après la publication de vidéos sur les manifestations qui se sont déroulées la semaine dernière à Lhassa au Tibet. Les images y montraient des arrestations de manifestants pacifiques, à l'inverse de celles qui ont été diffusées sur la télévision d'Etat.

Selon l'agence de presse, les internautes chinois qui tentaient de se connecter au site de partage de vidéos arrivaient sur une page blanche. En revanche, les sites locaux comme 56.com, youku.com, et tudou.com, sur lesquels aucune image des manifestations n'a été diffusée, sont restés disponibles.

Une loi pour encadrer la mise en ligne des vidéos

A l'approche des Jeux olympiques, la Chine s'est dotée d'un attirail législatif pour contrôler son image. Elle a en outre voté une loi permettant aux seules sociétés contrôlées par l'Etat de poster des vidéos en ligne. Ce texte est en application depuis le 31 janvier dernier.

Ce dispositif législatif, ainsi que la répression continuelle à l'égard des cyberdissidents, font de la Chine, selon Reporters sans frontières, « la plus grande prison du monde pour les internautes ». Cinquante d'entre-eux sont derrière les barreaux, dont un célèbre blogueur chinois Hu Jia. Le week-end dernier, Reporter sans frontières appelait à une cybermanifestation contre la censure sur la Toile. Près de 8 830 internautes ont manifesté sur le Net, grâce à un avatar, contre le manque de liberté d'expression dans l'Empire du milieu.

Texte : 01net.

Google France élu meilleur environnement de travail 2008

Google France nommé meilleur environnement de travail en 2008 par l'institut Great Place to Work.

Google est ravi d'annoncer dans un communiqué de presse que son bureau français a été officiellement élu "meilleur environnement de travail 2008", selon un sondage réalisé par l'Institut Great Place to Work sur 187000 employés de 96 entreprises françaises participantes.

"Je crois profondément au cercle vertueux de l'innovation", a déclaré Mats Carduner, directeur général de Google France et Europe du Sud. "En favorisant un cadre de travail agréable avec une culture d'entreprise innovante tout en développant un management informel, on encourage la créativité de nos salariés et donc l'innovation dans nos produits".

Google France et ses 131 salariés se classent donc en tête dès leur première participation, devant W.L. Gore & Associés, Oliver Wyman, Pepsico, Microsoft, Leroy Merlin et Cisco.

Texte : Zorgloob

Selon Google, le rachat de Yahoo! par Microsoft menace Internet

Pour le numéro un de la recherche sur Internet, une telle opération mettrait en péril la liberté de flux sur le Web.

Les analystes financiers sont presque tous d'accord : le rachat de Yahoo! par Microsoft a toutes les chances de se réaliser. Le numéro un mondial du logiciel a formulé une offre de rachat sur le portail le 1er février dernier pour 44,6 milliards de dollars (30 milliards d'euros), mais le Conseil d'administration de ce dernier l'a rejetée, estimant qu'elle était sous-évaluée.

En attendant une éventuelle annonce officielle, le rival Google tente de peser de tout son poids pour faire capoter les négociations. Selon le géant de la recherche, l'opération risquerait tout simplement de mettre en péril la liberté de flux sur Internet. « Une acquisition de Yahoo! par Microsoft nous préoccupe, a déclaré aux journalistes le directeur général de Google, Eric Schmidt. Nous espérons que tout mouvement en ce sens respectera le caractère ouvert d'Internet, mais j'en doute », a-t-il ajouté.

Les pratiques anticoncurrentielles de Microsoft

Eric Schmidt a soutenu ces affirmations en faisant allusion à l'histoire de Microsoft et aux « choses [...] faites dans le passé et qui ont été si dures pour tout le monde », sans préciser plus sa pensée.

L'année dernière, la justice européenne avait confirmé les sanctions très lourdes décidées à l'encontre de la firme de Redmond par la Commission européenne pour pratiques anticoncurrentielles. Microsoft avait alors été condamné à s'acquitter d'une amende de 497 millions d'euros.

« Nous sommes préoccupés par des mesures que pourrait prendre Microsoft et qui pourraient être négatives pour Internet », a renchéri Schmidt. Le directeur général de Microsoft, Steve Ballmer, a promis au début du mois que le géant du logiciel gagnerait des parts de marché face à Google, sur la publicité en ligne et la recherche sur le Web.

Texte : 01net.

samedi 15 mars 2008

Google : les ventes d'Android écraseront celles de l'iPhone

Lors d'une conférence eComm (Emerging Communications) en Californie, Rich Miner, responsable des développements plates-formes mobiles chez Google, n'a pu s'empêcher de critiquer le contrôle excessif d'Apple sur les applications installées sur l'iPhone.

Même si le système d'exploitation mobile Android de Google n'existe encore qu'à l'état latent, la sortie du kit de développement ( SDK ) de l' iPhone, qui doit apporter un catalogue d'applications au terminal d' Apple est observée avec attention par les représentants du géant de la recherche.

Car ces derniers comptent également sur leur SDK, sorti avant celui d' Apple, pour apporter de nouvelles fonctionnalités aux futurs terminaux Android, qui ne devraient pas être annoncés avant la rentrée prochaine. Et pour Rich Miner, représentant de Google pour les plates-formes mobiles, les restrictions imposées par la firme à la Pomme sont contre-productives.

" Il y a tout simplement certaines choses que vous ne pourrez pas faire sur l' iPhone "
, indique-t-il, " certaines choses que des gens ont déjà réalisées avec la première version du SDK d'Android. " La critique porte notamment sur l'absence de support du multitâche, qui oblige à fermer une application avant d'en ouvrir une autre, sans possibilité de la laisser tourner en arrière-plan.


Des similitudes dans la stratégie mais des cibles différentes
Et s'il reconnaît qu' Apple possède la maîtrise de certains aspects, il reste confiant que les ventes de terminaux Android vont surpasser largement celles de l' iPhone. Tout simplement parce que, comme Microsoft avec Windows Mobile, Google a fait le choix de ne se concentrer que sur l'aspect logiciel, laissant de multiples fabricants s'occuper de la conception des terminaux.

" Une fois que vous aurez des smartphones Android construits par Motorol
a, HTC, Samsung et d'autres, le marché potentiel sera beaucoup plus important pour Android que pour l' iPhone ", a-t-il encore prédit. " Il n'y a qu'un unique fabricant d' iPhone, il vise un public particulier et il ne représente qu'une goutte d'eau dans le milliard de téléphones vendus chaque année dans le monde. "

Tout ceci est bien beau mais l' iPhone, lui, est déjà présent sur le marché alors que les terminaux Android ne le seront pas avant mi-2008 dans le meilleur des cas. Les développeurs peuvent donc être tentés de préférer ce qui existe déjà à ce qui n'est encore qu'une promesse.

Apple a annoncé 100.000 téléchargements de son kit de développement en quatre jours, tandis que Google annonçait en février que le sien avait passé les 750.000 téléchargements depuis sa mise à disposition en novembre 2007.

Texte :
GNT

Google Sky a une version en ligne

Google Sky est une application de l’éditeur permettant de naviguer à travers la carte du ciel. Calqué sur le principe de Google Earth, mais appliqué sur la carte de l’univers connu, Google Sky autorise l’utilisateur à se déplacer sur le ciel étoilé et à zoomer autant que les photographies le permettent.

Pour supprimer le besoin de devoir installer un logiciel, Google a lancé un petit défi. Une « tradition » si l’on en croit le blog officiel de la société, puisque les « Code Jam » sont utilisés pour lancer des concours : un développement complexe sur une période très courte. Ceux qui arrivent à s’affranchir de cette tâche y gagnent la gloire, une récompense pécuniaire et sont invités souvent à rejoindre les rangs de l’éditeur.

C’est ainsi que Diego Gavinowich a remporté son Code Jam : il a réussi à produire une version en ligne de Google Sky, supprimant par là le besoin d’installer la moindre application. Il n’a pas développé cette solution tout seul, mais avec l’aide de quelques développeurs de Google qui y ont investi une partie des fameux 20 % du temps de travail que chaque employé de la firme peut consacrer à des projets « personnels ».

Pour commencer à explorer le ciel, il suffit de se rendre sur la nouvelle adresse créée pour l’occasion.

Texte : PC INpact

mercredi 12 mars 2008

Tout le monde peut avoir son Youtube

Le site de partage de vidéos va permettre aux éditeurs de sites, de logiciels et aux fabricants d'appareils vidéo d'intégrer toutes les fonctions de sa plate-forme dans leurs propres produits.

YouTube va livrer ses petits secrets au monde entier. Le site de partage de vidéos va en effet donner accès gratuitement à des outils permettant à tout un chacun d'utiliser toutes les fonctions de sa plate-forme, afin de les intégrer directement à un site Web, un service sur téléphone mobile ou un simple téléviseur. De quoi permettre à chacun d'avoir son propre Youtube.

Cette décision va bien au-delà des possibilités actuelles de YouTube qui permet à ses utilisateurs de copier et d'intégrer une sélection de vidéos sur leur propre page Web.

Un player personnalisable

Concrètement, la filiale de Google va proposer de nouvelles API (interfaces de programmation) aux développeurs, en plus de celles qui existent déjà. Ces derniers pourront envoyer directement des vidéos, rapatrier des données, des commentaires, des réponses ou des listes de lecture depuis YouTube. Ils pourront aussi permettre aux internautes de donner une note aux vidéos ou de les ajouter à une liste de favoris au sein de leur propre site. Le lecteur Flash à travers lequel ces vidéos sont diffusées sera par ailleurs entièrement personnalisable, des titres aux boutons de navigation en passant par la barre d'état.

Dans un communiqué, YouTube cite les exemples de plusieurs partenaires privilégiés qui tirent déjà partie de ces possibilités. Le fabricant de magnétoscopes numériques Tivo permet ainsi à ses clients de consulter les vidéos de YouTube, directement depuis l'écran de leur téléviseur.

Electronic Arts offre aux joueurs la possibilité de capturer des scènes de son futur jeu vidéo Spore, afin de les envoyer directement sur la plate-forme de partage de vidéos. Tout cela en quelques clics.

Texte : 01net.

Bruxelles dit oui au rachat de DoubleClick par Google

Après enquête, la Commission européenne a décidé d'autoriser le rachat de la régie publicitaire par le moteur de recherche.

Google va pouvoir finaliser l'acquisition de DoubleClick, l'Europe ayant donné son aval à cette transaction. Au printemps de 2007, il avait annoncé le rachat de la régie publicitaire en ligne (spécialisée dans les bannières publicitaires et les encarts vidéo) pour un montant de 3,1 milliards de dollars. Le moteur de recherche l'avait alors emporté sur son concurrent direct, Microsoft.

Avec DoubleClick, Google, pionnier des annonces textuelles ciblées (Adsense) et de la diffusion d'annonces promotionnelles (AdWords), mettait la main sur DART, une technologie permettant notamment aux agences de web-marketing de contextualiser des campagnes de bannières publicitaires.

L'Europe veillera au respect des données personnelles

Après une enquête poussée, les autorités de la concurrence européenne viennent de donner leur feu vert à l'opération. La Commission européenne considère que le rapprochement de Google et de DoubleClick ne risque pas de marginaliser la concurrence dans le domaine de la publicité en ligne, qui recourt à des logiciels aidant les annonceurs à cibler leur public.

De plus, elle note que malgré les inquiétudes émises par les rivaux de Google, le rachat de DoubleClick ne leur fermerait pas le marché puisqu'il existe d'autres moteurs de recherche, comme ceux de Microsoft, de Yahoo! ou d'AOL.

Cependant l'Europe prévient que l'autorisation délivrée aujourd'hui ne constitue en rien un blanc-seing sur toute la partie de l'activité concernant la gestion, l'exploitation et le respect des données personnelles. Voilà le géant de la recherche et de la publicité en ligne prévenu.

Texte : 01net

lundi 10 mars 2008

Première campagne HD pour le adserver DoubleClick

En attendant YouTube, c'est au tour d'une autre filiale de Google de passer à la haute définition. DoubleClick vient effet d'annoncer une nouvelle fonctionnalité de vidéo “haute définition”, basée sur le format Adobe Flash Player 9, pour son serveur de bannières publicitaires. Et c'est Epson, célèbre fabricant d'imprimantes, qui est le premier annonceur à utiliser ce format dans une campagne publicitaire baptisée “Epsonality”, conçue par Butler, Shine, Stern & Partners (BSSP).

« Si la vidéo s'est révélée être un support publicitaire efficace en ligne, les annonceurs ont du réduire sa qualité pour l'exploiter. Cette nouvelle technologie, qui fonctionne avec Adobe Flash, a permis a Epson de présenter sa marque dans les meilleures conditions possibles et de maximiser l'efficacité des campagnes publicitaires rich media avec des videos étonnantes » explique Ari Paparo, Vice-president des solutions dediees aux annonceurs chez DoubleClick.

Dommage toutefois que les deux partenaires ne fournissent pas de chiffres sur le taux de clic de ces campagnes, condition sine qua non au développement de la haute définition dans l'univers de la publicité en ligne.

Texte : NetEco

vendredi 7 mars 2008

Google ôte des images de Street View à la demande du Pentagone

Google a accédé à la demande du département américain de la Défense et a retiré de son service internet de cartographie locale certaines images accusées de représenter une menace pour la sécurité de bases militaires.

Le général Gene Renuart, chef du commandement militaire américain responsable de la défense intérieure, a déclaré jeudi que le Pentagone en avait expliqué les risques à Google et qu'il s'attendait à ce que le groupe coopère et retire certaines images de sa fonctionnalité Street View (Vue de la rue).

"Nous avons été contactés par l'armée", a confirmé le porte-parole de Google, Larry Yu. "Dans les cas où ils ont exprimé des craintes sur des images, nous avons accédé à leur demande".

Le département de la Défense, qui évalue actuellement le nombre d'images disponibles, a également interdit aux équipes de Google de filmer les bases. "Nous devons prendre la mesure de ce qui se passe et voir comment en atténuer les effets", a déclaré Renuart.

Cependant nombre d'images ayant été prises depuis la rue - un espace public - l'armée risque d'avoir du mal légalement à obtenir leur retrait.

Street View, une fonctionnalité du service Google Maps, propose un champ de vision de 360° et à hauteur d'homme des rues de trente villes américaines. Les internautes peuvent ainsi descendre une rue, au sens virtuel, en utilisant la souris pour ajuster leur angle de vue.

Ce service est devenu populaire auprès de conducteurs qui s'en servent pour préparer un itinéraire dans un quartier qu'ils ne connaissent pas ou peu. Mais d'emblée, Street View a déclenché une polémique sur les risques d'intrusion dans la vie privée des personnes ainsi filmées.

Un homme a par exemple été filmé à San Francisco alors qu'il sortait d'un club de strip-tease.
Les images qui dérangent le Pentagone sont celles des bases militaires, et notamment du dispositif de sécurité à l'entrée.

"On voit où sont tous les gardes. On voit comment les barrières se lèvent et se rabaissent. On voit comment entrer ou sortir des bâtiments", a expliqué Renuart à la presse. "Je pense que cela représente un véritable risque pour la sécurité de nos installations militaires", a-t-il ajouté.

De son côté, le porte-parole de Google a déclaré que la politique du groupe était de photographier uniquement ce qui était visible depuis la rue.

Texte : 01men

lundi 3 mars 2008

Lire les vidéos HD de YouTube

Le blog Google Operating System (GOS) nous donne une astuce qui permet de lire les vidéos de YouTube encodées en Haute Définition, actuellement en test.

C'est très simple à mettre en œuvre : après l'URL de n'importe quelle vidéo, il suffit de rajouter &fmt=6 (pour une qualité moyenne - 448x336) ou &fmt=18 (pour la haute qualité - 480x360).

Pour les plus paresseux, un script Greasemonkey a été créé pour automatiser le basculement en "HD".

Sources : PC INpact et Google Operating System

dimanche 2 mars 2008

Le Captcha du webmail Gmail piraté

Nos confrères de Vulnérabilité nous apprennent la nouvelle mise en échec du système Captcha qui vient d'être contourné dans le cadre de son utilisation pour le webmail gratuit de Google.

C'est décidément la loi des séries. Après Yahoo! Mail et récemment Windows Live Hotmail, c'est au tour du système Captcha d'un autre webmail de renom d'être piraté. La victime du jour est en effet Gmail comme le rapporte la société de sécurité Websense.

Avant de pouvoir ouvrir un compte Gmail, l'utilisateur doit passer par une étape préalable qui consiste à élucider un Captcha, typiquement une image contenant des caractères que seul un humain est à priori apte à identifier. Cette mesure de sécurité inspirée du test de Turing, évite ainsi que des spammeurs ne se constituent rapidement et de façon automatisée une petite base de données d'adresses mail afin d'accomplir leur basse besogne.

Si le Captcha n'est pas infaillible, celui de Gmail a la réputation d'être l'un des plus robustes. Une réputation désormais légèrement en berne même si cela a été au prix d'une technique de contournement sophistiquée. Là où un seul hôte compromis a suffi pour craquer le Captcha de Windows Live Hotmail, il aura fallu la combinaison de deux hôtes pour pirater celui de Gmail, chacun usant d'une technique d'analyse légèrement différente.

Certes, le taux de réussite des efforts combinés des deux bots est assez faible, et s'il faut tenter de créer 5 comptes Gmail pour parvenir à en valider un, cela suffit toutefois largement pour générer de façon automatisée des milliers de comptes Gmail, dédiés à des fins de spam. Les possibilités de spam sont par ailleurs démultipliées, un compte Gmail donnant accès à une multitude de services estampillés Google.

Texte : GNT