jeudi 31 juillet 2008

Google va-t-il se lancer dans le capital-risque ?

Le moteur de recherche, qui à l'origine était une start-up, serait sur le point de créer son propre fonds d'investissement afin d'investir dans des jeunes pousses innovantes.

Selon le site du « Wall Street Journal », le groupe Internet Google est sur le point de monter un fonds de capital-risque, afin d'investir dans des start-up innovantes.
Cette structure, toujours selon la même source, devrait être dirigée par le vice-président du développement de l'entreprise américaine, David Drummond, et par Bill Maris, un ami de longue date de l'épouse de Sergey Brin, cofondateur de Google.

Pour l'instant, le moteur de recherche n'a pas confirmé l'information. Ce ne serait pas la première fois qu'un industriel de l'informatique met sur pied ce type de structure : le fondeur Intel, l'équipementier télécoms Motorola et le constructeur de mobiles Nokia disposent chacun de leur propre structure avec respectivement les fonds Intel Capital, Motorola Ventures et Nokia Growth Partners. Plus proches de nous, l'opérateur SFR a monté également son propre fond d'investissement SFR Développement.

Détecter les sociétés innovantes
Ainsi, le moteur de recherche californien, qui fût une start-up à son époque, décide lui aussi de passer de l'autre côté de la barrière et d'aider les jeunes entreprises à la recherche d'argent à se développer. Mais, qu'on se le dise, cela n'est pas une initiative désintéréssée. Ce genre de structure lui permettra de mieux détecter les jeunes pousses disposant d'une technologie à forte valeur ajoutée, sur lesquelles il est susceptible de jeter ensuite son dévolu.

Pour les start-up, laisser rentrer au capital un géant tel que Google ouvre la perspective intéressante de se faire racheter par celui-ci, et de bénéficier de certaines ressources et infrastructures du moteur de recherche lors du développement de l'entreprise. Mais cela peut également représenter une perte d'indépendance non négligeable, un risque que tous les créateurs d'entreprise ne sont pas prêts à prendre.

Texte : 01net.

Omnisio aux mains de Google

Google vient en effet de racheter Omnisio, un service qui permet d'annoter des vidéos sous forme de bulle.

Ce service sera donc intégré à YouTube, bien que récemment un système similaire avait été ajouté à YouTube.

Il n'est plus possible d'utiliser le service sur le site officiel qui nous dit d'aller sur YouTube pour le faire.

Source : AccessOWeb

Mediaset porte plainte contre YouTube Italie

Mediaset, le premier groupe de télévision italien réclame à YouTube 500 millions d'Euros concernant la diffusion sans autorisation de certains de ses programmes.

Le groupe a comptabilisé plus de 4 643 vidéos, soit 325 heures de programmation, diffusées illégalement sur YouTube en une seule journée du mois de juin 2008.

La somme de 500 millions d'euros de dommages et intérêts pourrait être revue à la hausse, Mediaset arguant du fait que « le site de partage de vidéos [lui] aurait fait perdre des centaines de milliers de téléspectateurs et donc des revenus publicitaires. »

Chez YouTube, on assure toujours respecter le droit d'auteurs et traiter "cette question très sérieusement".

Source : Echos Du Net

mardi 29 juillet 2008

Google n'aura pas Digg

Enfin, pour l'instant, car les négociations n'ont pas abouti...

La cause n'est pas vraiment connue mais il semblerait que ce soit en raison des personnalités des responsables des deux entités ou des problèmes technologiques des deux plate-formes ou un désaccord pur et simple sur la proposition.

Source : PC INpact

lundi 28 juillet 2008

La justice italienne s'intéresse à quatre responsables de Google

La justice italienne s'apprête à poursuivre quatre dirigeants de Google au motif que le portail internet a diffusé en 2006 une vidéo montrant un jeune homme atteint de trisomie 21 ridiculisé par un groupe d'adolescents, rapportent vendredi des sources judiciaires.

Les personnes mises en cause sont l'ancien dirigeant de la filiale italienne de Google, un ancien membre du conseil d'administration, un responsable de la politique de confidentialité de Google et celui qui dirigeait Google Video pour l'Europe à l'époque des faits.

Ils auraient manqué à leurs devoirs en n'exerçant pas le contrôle adéquat sur les données diffusées.

Un groupe de défense des personnes atteintes de trisomie 21, Vividown, ainsi que le père de la victime avaient déposé plainte en novembre 2006.

Un porte-parole de Google a indiqué que le groupe allait poursuivre sa coopération avec la justice milanaise, "pour montrer que les employés de Google n'ont aucune implication" dans cette affaire.

Texte : 01men

Et en parlant d'ex-employés de Google, vous devez déjà savoir qu'un nouveau moteur de recherche, nommé Cuil ("Cool"), vient d'être lancé, affichant fièrement les plus de 120 milliards de pages indexées. Le moteur mise sur un affichage par catégorie.

www.cuil.com

samedi 26 juillet 2008

Google recense 1 000 000 000 000 URLs uniques

Juste un petit billet rapide pour une info qui vient d'être publiée sur le blog officiel de Google .

Aujourd'hui, Google indexe 1 000 000 000 000 (mille milliards) d'URLs uniques dans son moteur de recherche. En 1998, il en indexait 26 Millions.

Hormis la croissance exponentielle du Web dans le monde, Google reste tout de même une énorme machine capable de faire le tri dans ces Milliards d'URL afin de nous donner des résultats pertinents dans les recherches effectuées chaque jour.

Et le pire dans tout ça, imaginez un instant le nombre de croisements qu'il y a entre ces milliards de pages.

Et si un jour Google perdait toutes ces données ..... Ce serait un véritable cataclysme :)

Texte : AccessOWeb

jeudi 24 juillet 2008

YouTube doit cesser la diffusion des contenus de Telecinco

YouTube vient d'être sommé par la justice espagnole de faire cesser la diffusion des contenus de la chaîne de télévision Telecinco.

L'affaire dont il est question ici remonte au mois de juin dernier. Telecinco, chaîne de télévision privée espagnole propriété du groupe de médias Mediaset, avait alors déposé une plainte auprès du tribunal de commerce de Madrid à l'encontre de YouTube, célèbre plate-forme de vidéo en ligne appartenant à Google depuis fin 2006, pour la diffusion illégale de ses contenus.

Le juge en charge de l'affaire vient de rendre son verdict. Considérant que YouTube ne peut se retrancher derrière son statut d'hébergeur et laisser la seule responsabilité incomber à ses usagers, il a déclaré celui-ci coupable pour la diffusion de contenus soumis aux droits d'auteur et lui a ordonné de faire en sorte que la diffusion des contenus de Telecinco sans autorisation écrite de la part de la chaîne cesse.

La procédure n'est pas sans rappeler celle engagée par le groupe de médias Viacom aux États-Unis dans le cadre de laquelle celui-ci réclame 1 milliard de dollars à YouTube et dont on attend toujours l'issue.

Source : GNT

Google Maps pour les piétons

Après avoir lancé des itinéraires pour les automobiles sur son site de cartographie, Google se lance aujourd’hui dans les itinéraires pour piétons.

Une fonction qui est déjà présente dans certains services concurrents, et qui fait aujourd’hui son entrée sur le site du géant de la recherche.

Un Google pour les piétons
Un nouveau mode d’utilisation vient de faire son apparition sur le service d’itinéraires de Google Maps : les trajets pour piétons. Celui-ci vient s’ajouter aux automobiles et permet d’alterner entre les deux modes. Il s’agit en revanche d’itinéraires dont la longueur ne doit pas dépasser dix kilomètres.

Actuellement en phase de test, comme l’écrasante majorité des nouveaux services lancés par Google, cette fonction se montre toutefois assez précise et pratique. Les itinéraires semblent du moins optimisés pour un voyage à pied, et vont systématiquement au chemin le plus court. Voilà donc un service pratique, qui devrait prendre tout son sens dans des systèmes embarqués comme l’iPhone d’Apple.

Texte : Tom's Guide France

L'encyclopédie Knol de Google s'ouvre au public

S'attaquer à Wikipédia n'est pas une mince affaire. Site parmi les plus visités de la planète, l'encyclopédie libre, de par son concept, a les défauts de ses qualités, son côté "libre" permettant un essor rapide et une réactivité très grande, mais aussi des modifications par des personnes malintentionnées, ou bien peu rigoureuses.

Google a donc pensé, dès l'année dernière, à proposer une alternative à Wikipédia. Baptisée Knol, cette alternative dispose cependant de nombreuses différences avec la fameuse encyclopédie libre. Web 2.0 oblige, les internautes sont soumis à contribution, non seulement leur implication peut aller au-delà de celle proposée sur Wikipédia (ils peuvent notamment publier de simples conseils), mais de plus, Google supprime le côté collaboratif de son encyclopédie, puisque chaque article a son auteur unique, non anonyme qui plus est. Une différence fondamentale avec Wikipédia donc, qui, selon Google, permettra de multiplier les points de vues sur un même sujet.

Mais les oppositions à Wikipédia ne s'arrêtent pas là. Knol affiche de la publicité, ce qui permet de rétribuer les contributeurs à succès, à l'instar des vidéos stars de YouTube. De quoi pousser les internautes à partager leurs connaissances et rattraper son retard sur l'encyclopédie libre aux plus de 10 millions d'articles et aux dizaines de langues ?

Encore en version bêta, Knol est désormais ouvert à tous. Particulièrement vide à l'heure actuelle, l'encyclopédie made in Google arrivera-t-elle à se faire une place dans le paysage du Web ? Rien n'est moins sûr.

Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, ne s'inquiétait quoi qu'il en soit pas outre mesure à l'époque : « Google fait beaucoup de choses géniales, mais beaucoup de ces choses géniales ne réussissent pas tant que ça ».

Texte : PC INpact

mercredi 23 juillet 2008

Digg va-t-il tomber dans l'escarcelle de Google ?

La nouvelle se fait de plus en plus importante : Google serait sur le point de racheter Digg pour un montant de 200 millions de dollars.

Digg permet de faire voter les internautes sur un article proposé par d'autres membres. C'est un service très communautaire, fort de 20 millions de membres et qui est lié par un contrat publicitaire avec Microsoft.

Ce rachat pourrait faire l'objet d'une intégration au service Google News.

Néanmoins, quelques questions se posent : Google rachèterait-il ce service uniquement dans le but de contrer l'offensive Microsoft et ainsi de mettre la main sur une manne publicitaire conséquente ?
Google souhaite-t-il éliminer un potentiel concurrent et laissera-t-il "couler" Digg une fois racheté ?
Google souhaite-t-il développer encore plus l'intérêt de ce service ?

Réponses dans les prochaines semaines...

Source : TechCrunch US

mardi 22 juillet 2008

Google rachète un spécialiste de la publicité en Russie

Pour 140 millions de dollars, Google fait tomber dans son escarcelle le spécialiste russe de la publicité contextuelle, ZAO Begun, future ex propriété de Rambler Media.

Le lendemain de l'annonce de ses résultats pour le deuxième trimestre de son exercice en cours, qui, une fois n'est pas coutume, ont déçu les attentes de Wall Street, la firme de Mountain View a annoncé la signature d'un accord avec Rambler Media pour le rachat de ZAO Begun. Coût de l'opération pour ce spécialiste russe de la publicité contextuelle, près de 140 millions de dollars. Ce rachat devrait être finalisé au troisième trimestre 2008.

Google investit en Russie
De son côté, Rambler Media a indiqué détenir actuellement 50,1 % de Begun. La transaction consistera donc dans un premier temps pour le portail Internet russe à racheter les 49,9 % de Begun qui lui manquent à la société Bannatyne, puis de vendre le tout à Google. Sur les 140 millions de dollars, 69,9 millions iront ainsi à Bannatyne.

Avec Begun, Google va pouvoir bénéficier d'un réseau de plus de 40 000 annonceurs pour faire son trou dans le domaine à l'Est, et d'expliquer que cet accord est le signe de son engagement dans l'amélioration du service fourni aux utilisateurs, partenaires et donc annonceurs en Russie. " Cet accord va permettre de meilleurs résultats de recherche, et plus de pertinence dans l'affichage des publicités pour nos utilisateurs russes et annonceurs ", a déclaré le responsable des marchés émergents pour Google.

Texte : GNT

lundi 21 juillet 2008

Gmail et Google Agenda : le hors ligne d'ici 6 semaines ?

Google Gears devrait continuer à faire des siennes en apportant prochainement ses fonctionnalités de travail hors ligne à Gmail et Google Agenda.

Cela fait presque un an que l'on parle d'un logiciel de messagerie dévolu à Gmail. Une version offline du célèbre service de messagerie en ligne de Google qui devrait pointer le bout de son nez à la rentrée de septembre grâce à Gears. Logiciel gratuit et open source, Gears se présente sous la forme d'une extension du navigateur Web, et il a déjà notamment trouvé matière à expression avec la mini suite bureautique Google Documents.

Le offline pour les services Google
Depuis le mois d'avril, et après installation préalable de Gears qui peut être téléchargé à partir de cette adresse, il est en effet possible de profiter de Google Documents en mode hors ligne. Ainsi, après un premier chargement du service, l'utilisateur non connecté peut accéder à ses documents, les modifier pour une synchronisation lors d'une connexion ultérieure. Ce même principe devrait être appliqué prochainement à Gmail et Google Agenda si l'on en croit Google Operating System, se faisant l'écho d'un billet publié par Adrew Fogg qui a ses entrées dans les bureaux de la firme de Mountain View et a pu voir fonctionner ce support offline. Un délai de 6 semaines est annoncé pour une mise en application.

Selon Fogg, Google devrait également ajouter le support SyncML pour les contacts Gmail, ce qui devrait permettre une synchronisation de données avec les appareils mobiles dont probablement l'iPhone 3G.

A noter par ailleurs concernant Gmail, un récent remaniement au niveau de la gestion des contacts avec l'apparition de deux sections distinctes pour les contacts :

  • fréquemment utilisés : les contacts sont ajoutés manuellement
  • suggérés : les contacts sont ajoutés automatiquement
Texte : GNT

Google améliore la gestion des contacts dans Gmail

Google a décidé de revoir la gestion des contacts au sein de son service de courrier électronique Gmail. Par défaut, jusqu’à présent, l’envoi d’un courrier à un contact inscrivait automatiquement l’adresse dudit contact dans le carnet d’adresses. Ce qui peut être potentiellement pratique, mais qui agace d’autres, car le carnet peut se remplir à une vitesse folle.

De nombreux utilisateurs ont demandé à pouvoir mieux choisir quels contacts sont ajoutés dans le carnet d’adresses. De même que Yahoo Mail et Live Mail de Microsoft ne permettent l’auto-complétion que si un contact a été ajouté manuellement, Google propose désormais un contrôle accru sur la base de données des adresses et leur manipulation.

Il y a maintenant deux sections, l’une nommée « My Contacts » et l’autre « Suggested Contacts ». La première correspond aux contacts que l’utilisateur a manuellement sélectionnés, l’autre à ceux qui sont ajoutés automatiquement dès que vous envoyez un courrier à une personne qui n’était pas référencée. Toutefois, il y a quelques subtilités.

Tout d’abord, Gmail compte le nombre de fois où vous envoyez un courrier à un contact donné. À partir de la cinquième fois, le service considère qu’il s’agit d’un contact fréquent et l’ajoute à « My Contacts ». Toutefois, il est possible de bouger les contacts entre les deux sections. De même, il est possible dans les options d’indiquer à Gmail qu’aucun contact ne doit être ajouté automatiquement, pour avoir la pleine maîtrise du sujet.

Texte : PC INpact

vendredi 18 juillet 2008

YouTube se met à la reconnaissance vocale

Google teste actuellement un système de reconnaissance vocale sur son site de partage de vidéos YouTube.

Ce service devrait notamment permettre de transcrire les voix contenues dans les vidéos en texte, dans le but premier d’améliorer la recherche sur ses contenus.

Google écoute ses vidéos
Pour l’instant, Google teste cette fonctionnalité sur les discours des deux candidats à l’élection présidentielle américaine, Barack Obama et John McCain. Il s’agit d’un service qui se présente, pour l’instant, sous la forme d’un widget nommé “Video Search Gadget” à intégrer à iGoogle. Cela permet ainsi d’effectuer une recherche sur une vidéo à partir des mots prononcés dans celle-ci, et par exemple de se rendre au passage précis où le mot en question est prononcé. De la même manière, Google peut également améliorer la recherche générale sur ses vidéos, et ainsi renvoyer des résultats de vidéos dans lesquelles l’expression recherchée est prononcée un certain nombre de fois.

Si cette première utilisation semble intéressante, il est possible d’imaginer plusieurs autres usages de cette fonction. La première qui vient à l’esprit est bien entendu une meilleure accessibilité pour les sourds et les malentendants, qui pourraient ainsi profiter des vidéos plus facilement. Si Google n’a pas encore évoqué cette possibilité, se concentrant pour l’instant uniquement sur les effets de ce service sur la recherche en ligne, celle-ci reste parfaitement envisageable.

Découvrir Video Search Gadget

Texte : Tom's Guide France

Le bénéfice de Google déçoit, l'action baisse

Google annonce une hausse de 35% de son bénéfice net trimestriel, un résultat néanmoins inférieur aux attentes de Wall Street, sanctionné par un net recul de son action dans les transactions hors séance.

Alors que plusieurs grands noms d'internet ont souffert du ralentissement de l'économie américaine, les investisseurs espéraient voir Google échapper à cette tendance et confirmer sa capacité à dépasser le consensus trimestre après trimestre.

"Il est difficile d'applaudir les résultats" a commenté Colin Gillis, analyste de Canaccord Adams. "Cela fait un choc de voir la meilleure entreprise du secteur décevoir les attentes."

Le premier moteur de recherche sur internet du monde a réalisé sur le trimestre avril-juin un bénéfice net de 1,25 milliard de dollars, soit 3,92 dollars par action, contre 925 millions (2,93 dollars/action) un an plus tôt sur la même période.

Hors coût liés aux rémunérations en actions, le groupe affiche un bénéfice de 4,63 dollars par action, inférieur au consensus de Wall Street, qui était de 4,72 dollars.

Le chiffre d'affaires trimestriel a progressé de 39% à 5,37 milliards de dollars, un montant qui correspond exactement au consensus Reuters Estimates. Les estimations des analystes s'échelonnaient de 5,16 à 5,62 milliards.

L'action Google a perdu jusqu'à un peu plus de 10% dans les transactions hors séance après la publication des comptes, avant de se reprendre légèrement et de remonter à 497 dollars environ, contre 533,44 dollars en clôture sur le Nasdaq, soit une baisse de près de 7%.

Le titre a bénéficié des propos d'Eric Schmidt, le directeur général du groupe, assurant que le trafic et le chiffre d'affaires résistaient bien à la dégradation du climat économique.

LES MARGES INQUIÈTENT
Selon les dirigeants de Google, le fait que les résultats n'aient pas atteint le consensus n'est pas lié à l'activité de publicité en ligne ou à la santé de l'économie, mais plutôt à diverses décisions, en matière de gestion de la trésorerie notamment, qui ont fait chuter les "autres revenus" à 57,9 millions de dollars contre 137,1 millions un an plus tôt.

Le directeur financier, George Reyes, a évoqué une moindre rentabilité de la trésorerie ainsi que des coûts liés au rachat du spécialiste de la publicité en ligne DoubleClick.

Google a aussi augmenté ses dépenses de couverture de changes pour prendre en compte le fait qu'il réalise désormais 52% de son chiffre d'affaires hors des Etats-Unis, contre 48% il y a un an.

Pour Jeffrey Lindsay, analyste de Sanford C. Bernstein "dans ce secteur, si vous ne publiez pas des résultats explosifs, les investisseurs sont très sceptiques. Il semble qu'ils aient battu le consensus sur le chiffre d'affaires mais le problème tient aux marges: elles sont un peu décevantes. C'est pourquoi les profits sont bas."

Depuis son introduction en Bourse en août 2004, Google a très régulièrement publié un chiffre d'affaires supérieur d'environ 2% au consensus du marché selon les données de Reuters Estimates.

Cette capacité à dépasser les attentes a nourri la forte hausse de son cours de Bourse. Mais elle a pour revers de susciter la déception lorsque les résultats ne sont "que" conformes aux attentes.

Texte : 01Men

mardi 15 juillet 2008

YouTube : Viacom renonce aux historiques de connexion

Dans l'action en justice à 1 milliard de dollars intentée par Viacom à l'encontre de YouTube, les plaignants renoncent aux historiques de connexion des utilisateurs.

Depuis mars 2007, le site de partage de vidéos en ligne de Google est en sérieuse bisbille judiciaire avec le groupe de médias Viacom qui lui réclame la bagatelle de 1 milliard de dollars à titre de dommages et intérêts, pour avoir diffusé illégalement plus de 150 000 vidéos soumises à des droits d'auteur, à l'instar d'épisodes de la série animée South Park par exemple. A cause de cette affaire, YouTube n'a pas pu nouer de partenariat avec Viacom comme c'est le cas avec NBC Universal et CBS.

Non seulement Viacom continue d'accuser Google et YouTube de ne presque rien faire pour empêcher la mise en ligne de copies illicites de programmes TV et de films, ce qui constituerait son fond de commerce, mais de réclamer les historiques de connexion des utilisateurs afin d'étayer ses dires. Une requête à laquelle a récemment accédé un juge d'un tribunal de San Franciso, provoquant un tollé général de la part des ardents défenseurs de la vie privée, et ce malgré l'obligation de Viacom de ne pas procéder à des identifications via les adresses IP.

Dans un billet publié hier sur le blog officiel de YouTube, l'équipe du populaire site de partage informe ses utilisateurs que les plaignants, à savoir Viacom mais aussi MTV et d'autres, ont finalement renoncé à ce droit. Sans doute pour leur plus grand soulagement, YouTube ne fournira donc pas les historiques de connexion, et les plaignants de renoncer ainsi à 4 To de données.

YouTube dit se battre pour ses utilisateurs
Rappelant que la Cour s'est rangée de son côté en ce qui concerne l'accès à sa technologie de recherche et d'identification de vidéos, YouTube promet de continuer à informer ses utilisateurs des suites de la plainte, réaffirmant son engagement dans la protection de la vie privée. " Nous allons continuer à nous battre pour votre droit à partager et diffuser votre travail sur YouTube. "

Concernant la plainte de Viacom, Google avait déclaré au mois de mai qu'elle représentait une " menace pour la manière dont des centaines de millions de personnes échangent légitimement de l'information et s'expriment. "

Texte : GNT

samedi 12 juillet 2008

YouTube permettra la recherche de contenu par géolocalisation

En juin 2007, YouTube avait ajouté la possibilité de tagger des vidéos en pointant sur une carte le lieu où la vidéo a été tournée. Il sera désormais possible de rechercher des vidéos via leur localisation géographique.

Une mise en ligne dans peu de temps ?
Brian Glick, chef de projet chez YouTube, a présenté lors d’une conférence destinée aux développeurs à San Bruno (Californie) les options de recherche géolocalisée que YouTube mettra en ligne. Le système se basera sur les informations données par les utilisateurs. En effet, depuis juin 2007 ceux-ci peuvent communiquer l’endroit où a été prise une vidéo. La fonctionnalité de recherche par géolocalisation est pour l’instant en « expérimentation limitée », mais devrait être mise en ligne « très vite ».

Certains caméscopes et téléphones portables permettent déjà d’uploader directement les vidéos sur YouTube. Il est tout à fait envisageable que ceux-ci puissent dans un avenir proche inclure avec la vidéo, le lieu où a été tournée la scène.

Texte : Tom's Guide France

Google plaide en faveur de Yahoo!

Malgré son rapprochement avec Google, une menace de rachat par Microsoft pèse toujours sur Yahoo !

Aujourd’hui, Google se sent concerné par cette affaire, puisque le géant de la recherche est désormais partenaire de Yahoo ! Voilà donc que le groupe donne son avis en faveur de Yahoo !, afin notamment de protéger ses propres intérêts...

Google s’inquiète pour Yahoo !
« Selon nous, il est évident qu’un Yahoo ! indépendant est une meilleure option. Cela permettra une meilleure concurrence dans le marché de la recherche et de la publicité sur Internet », a expliqué Eric Shmidt, PDG et fondateur de Google. Évidemment, le groupe préfère éviter par tous les moyens un rachat de son concurrent par Microsoft, dans la mesure où cette alliance constituerait un rival de poids contre lui. Les intérêts de Google sont donc tout trouvés : il faut que Yahoo ! reste indépendant, à défaut de sceller un partenariat durable avec lui, qui permettrait d’éviter son rachat par Microsoft.

« Lors de la première offre de Microsoft, nous avons appelé Yahoo ! pour leur proposer un marché car nous pensons que la proposition de Microsoft aurait des conséquences anti-concurrentielles », a indiqué Eric Shmidt. Google n’a jamais caché son inquiétude à propos d’un éventuel rachat de Yahoo ! par Microsoft, et avait déjà exprimé ses préoccupations en mars dernier. Aujourd’hui, le groupe réaffirme cette inquiétude sur fond de protection de ses propres intérêts.

Texte : Tom's Guide France

jeudi 10 juillet 2008

Google devrait numériser les 500.000 livres de la bibliothèque de Lyon

Selon le blog Nos Futurs de l'Express.fr, Google va numériser l'ensemble des ouvrages de la bibliothèque municipale de Lyon, deuxième plus grosse bibliothèque française après la BNF. D'après nos informations, le vote du conseil municipal aura lieu demain (vendredi 11 juillet); si rien n'est donc encore signé, Google aurait effectivement les faveurs des élus locaux.

Le moteur de recherche américain décrocherait son premier partenariat de numérisation en France pour son service Google Recherche de Livres. La bibliothèque municipale de Lyon, basée dans le quartier de la Part-Dieu, viendrait rejoindre les 29 autres établissements, en majorité américains, qui ont déjà retenu le système de Google.

Rappelons que la BNF a, pour sa part, refusé les services du moteur de recherche, pour gérer elle-même la numérisation de ses ouvrages.

Texte : ZDNet France

gAttach : joindre rapidement un fichier sous Gmail

Avant, tout, il ne s'agit pas d'un programme officiel de Google, mais il vous permettra d'être plus efficace !

gAttach est un programme permettant d'envoyer un ou plusieurs fichiers (image, musique, document...) en pièce-jointe dans Gmail, directement depuis l'explorateur Windows (donc oublions Linux et Mac...)

Après un clic droit sur votre fichier, cliquez sur le menu Envoyer vers puis Destinataire. Un e-mail est créé automatiquement dans Gmail avec votre fichier en pièce-jointe. Le logiciel se charge de tout. Il peut même ouvrir votre compte si celui-ci ne l'est pas.

Il est possible aussi d'envoyer un document en pièce-jointe directement depuis Microsoft Office.

Ce programme est surtout pratique lorsque vous devez envoyer plusieurs documents.

Site officiel : gAttach

Source : AccessOWeb

mercredi 9 juillet 2008

Google serait déçu par les revenus publicitaires de YouTube

Le chiffre d'affaires publicitaire de YouTube devrait s'élever à 200 millions de dollars cette année, soit moins que prévu par sa maison-mère Google, rapporte le Wall Street Journal, citant deux sources proches du dossier.

Google a considérablement réduit le nombre de publicités intégrées à des vidéos présentées sur YouTube pour ne pas les associer à des vidéos enfreignant le droit d'auteur, selon le quotidien.

Google et YouTube sont poursuivis en justice pour avoir enfreint les lois sur les droits d'auteurs dans deux cas impliquant le site de partage de vidéos. Dans une autre affaire, le plaignant est la Premier league anglaise.

Selon une source, le numéro un de la publicité en ligne n'intègre des publicités à des vidéos sur YouTube que si celles-ci ont été validées par des sociétés de médias ou d'autres partenaires, ce qui ne représente que 4% de l'ensemble des contenus de la plate-forme.

Les 96% restants sont majoritairement des vidéos réalisées par les internautes, dont l'origine n'est pas précisément connue et pour lesquelles la question des droits d'auteur reste souvent incertaine. Les annonceurs hésitent donc à y associer des publicités.

Le géant de l'internet prévoirait par ailleurs d'accepter d'ajouter des publicités qui seraient diffusées avant ou après certaines vidéos. Selon l'une des sources, ce format publicitaire, bien que considéré comme efficace par les annonceurs, n'est pas très bien vu des internautes.

L'examen attentif du système de ventes publicitaires de YouTube auquel a procédé Tim Armstrong, le chef des ventes publicitaires de Google pour l'Amérique du Nord, a permis d'identifier une centaine de problèmes, rapporte le Wall Street Journal.

"Au cours des derniers mois, nous avons beaucoup appris au sujet de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas pour notre communauté de membres et pour nos annonceurs", a déclaré un porte-parole de YouTube, tout en refusant de commenter les chiffres précis cités par le quotidien.

Texte : 01men

eBay et Google contre le phishing

Estimé à plus de 3 milliards de dollars selon une récente étude de l'institut Gartner, l'escroquerie au « phishing » ne laisse plus les grands noms de l'internet indifférents.

Les groupes eBay et Google ont en effet décidé de s'associer contre ce fléau, en mettant en place un partenariat entre leurs filiales respectives Paypal, géant du paiement interpersonnel et Gmail, l'une des principales solutions de messagerie électronique.

Un partenariat s'appuyant sur les technologie d'authentification des emails DomainKeys et DomainKeys Identified Mail et qui devrait permettre de certifier l'envoi de mails officiels Paypal, au travers d'un petit cadenas doré, s'affichant dans la messagerie électronique de Google.

Une certification bienvenue mais qu'il reste encore à étendre d'autres solutions de messageries (Ymail, Hotmail, Orange, AOL, ...) et surtout à d'autres services bancaires afin de compliquer la tâche des escrocs qui envoient de faux courriers électroniques aux couleurs d'institutions bancaires, espérant ainsi récupérer coordonnées et codes d'authentifications de clients distraits.

Texte : NetEco

Le français NSP attaque Google en justice

Editeur français de l'outil e-marketing SmartProfile, Net Solution Partner (NSP) annonce avoir assigné Google en justice pour « pratiques anti-concurrentielles » devant le tribunal de commerce de Paris. En cause, la gratuité de la solution de mesure et d'analyse d'audience Google Analytics. NSP, qui commercialise des solutions payantes, estime que ce mode bafoue « la loi française et européenne qui prohibe la pratique de prix abusivement bas et la vente à perte ».

On s'interroge : à quel « prix bas » se réfère NSP ? Outil gratuit de mesure d'audience web destiné aux particuliers comme aux professionnels, Analytics a été dévoilé par Google en 2005, suite au rachat d'Urchin. Depuis, l'intégration avec Google AdWords, le service publicitaire à succès du moteur de recherche et spécialiste des liens sponsorisés, a été améliorée. Plutôt que de répercuter le coût du service en ligne sur les utilisateurs, la société internet américaine assure son financement (développement et exploitation) par ses recettes publicitaires, une manne. Microsoft, éditeur de la suite Office, attaquerait-il Google au prétexte que la suite bureautique en ligne Google Docs est accessible gratuitement à tous les internautes ?

Dans un communiqué daté du 3 juillet 2008, Xavier le Cerf, avocat de NSP, a déclaré : « la mise en œuvre de services gratuits à forte valeur ajoutée tels les services de mesure d'audience des sites internet, alors même que des services similaires ou semblables sont déjà commercialisés par des acteurs économiques tels NSP, constitue un cas d'école de pratiques anticoncurrentielles. Ces dernières, rendues possibles à Google grâce à une position dominante acquise sur les liens commerciaux, lui permettent d'évincer du marché ses concurrents. Elles écornent également considérablement l'image de NSP dont les clients se demandent pourquoi ils paient un service, désormais délivré gratuitement par Google ». Quant à Julien Julien Musso, directeur marketing de la société NSP, il évoque un frein à l'innovation et à l'emploi. Google, le grand méchant loup ?

Première audience prévue le 11 septembre 2008.

Texte : NetEco

Google propose son outil de sécurité en Open Source

Google vient d’annoncer qu’il proposait son outil Ratproxy, permettant de dénicher les failles de sécurité dans les sites web, sous licence Open Source Apache.

Chaque webmaster digne de ce nom pourra ainsi utiliser le logiciel, disponible sous FreeBSD, Linux, Mac OS X ou Windows, pour savoir si son site présente des dangers d’intrusion ou de piratage.

Google indique que pour l’instant, le système est en version bêta et qu’il n’est pas infaillible, l’utilisation de solutions plus complète et l’analyse humaine d’un professionnel restant encore aujourd’hui indispensable.

Texte : Vendeesign

Lively : le monde virtuel par Google

Lively, on en parlait depuis un moment, sans savoir réellement ce que Google avait en tête. Eh bien le monde virtuel vient de s'ouvrir aux utilisateurs en mal d'interaction sociale. Ici, comme dans un Second Life, on téléchargera un logiciel, compatible XP ou Vista uniquement, et qui fonctionnera avec Internet Explorer ou Firefox. Nous n'avons toutefois pas pu tester toutes les versions de ces navigateurs.

Alors certes, on reste loin des préoccupations premières du moteur, mais cet univers, comme le montrent ces images, semble plutôt convivial et offre déjà de modifier légèrement son environnement. En effet, différentes pièces ou univers (des « rooms ») sont disponibles, et l'on peut se les approprier en effectuant quelques changements. De même, on aménagera son espace avec des objets à réaliser soi-même virtuellement.

Le tout se déroule bien sûr à travers des avatars plutôt rock'n roll, qui se parlent, via GTalk, prennent contact, dansent, chantent, manipulent des trucs, etc. Pour le moment, pas d'intrusion publicitaire, pas non plus d'éléments trop googliens dans l'horizon, juste un monde virtuel pour se délasser. D'ailleurs, on peut choisir de rendre l'espace que l'on s'est aménagé public ou non, et en restreindre l'accès aux gens sélectionnés et triés sur le volet.



La personnalisation de l'avatar est pour le moins attrayante, l'univers ou plutôt les univers sont confortables et bien que les possibilités soient pour le moment réduites, Lively a déjà de bonnes bases pour proposer un instant de divertissement virtuel appréciable.

Le plug-in à télécharger se trouve sur cette page, et ne pèse que 470 ko.

Texte : PC INpact

mardi 8 juillet 2008

Gmail : journal des connexions

Gmail, le webmail de Google, vient d’être enrichi d’une nouvelle couche d'outils de contrôle. Pour ceux qui utilisent leur compte en itinérant, il est toujours plus ou moins hasardeux de consulter ses nouveaux courriers puisque cela implique de saisir ses informations personnelles (login et mot de passe) et parfois laisser sa session ouverte accidentellement.

Google va donc introduire sur les comptes Gmail un tableau à portée de clic, et indiquant si tel compte est ouvert depuis une autre localisation. Une information s’appuyant sur l’adresse IP. Un tableau récapitulatif permettra par ailleurs de surveiller plus en détail dans le temps les logs d’accès à son compte personnel, que cet accès ait eu lieu par navigateur, appareil mobile, client email (POP3). On y apprendra la date d’accès, mais également l’adresse IP du visiteur.

De quoi dégonfler utilement les crises paranoïaques chez les utilisateurs de Gmail. Cette fonctionnalité sera ajoutée à l’ensemble des comptes prochainement.

Texte : PC INpact

Personnellement, ce n'est pas encore activé sur mon compte EN, mais Google est en train de le déployer au fur et à mesure.

vendredi 4 juillet 2008

YouTube condamné à divulguer l'IP de ses utilisateurs

Dans la longue affaire qui l’oppose à Viacom (Paramount, MTV, etc.), YouTube vient d’être sommé de communiquer les adresses IP des internautes déposant sur sa plateforme du contenu protégé.

Pas de code source...
Viacom, qui réclame pas moins d’un milliard de dollars à Google pour avoir diffusé via YouTube des programmes protégés a échoué dans sa tentative de récupérer le code source du moteur de recherche de YouTube.

Le Tribunal fédéral a en effet rejeté la demande de Viacom. Le juge a ainsi considéré que Google devait pouvoir protéger son savoir faire et ses “secrets industriels”.

... mais les logs des utilisateurs !
Si Google parvient à sauver sa confidentialité, il n’en va pas de même de celle de ses utilisateurs puisque YouTube va devoir fournir à Viacom l’ensemble de ses données de connexion des utilisateurs (logs) ! Viacom va ainsi avoir accès aux adresses IP de tous ceux qui postent et regardent leurs vidéos.

Nous ne savons pas encore si Google va s’exécuter ou repousser l’échéance, ni ce que Viacom réserve comme surprise à tous ceux qui auront profité de leurs programmes via YouTube...

Texte : Tom's Guide France

La Cnil rappelle à l'ordre Google et ses photos de rues à 360°

L'organisme constate que le « floutage » de Street View n'est pas efficace à 100 %. Les utilisateurs devraient être mieux informés de leurs droits.

Jeudi 3 juillet, Google mettait en ligne les premières photos panoramiques de rues françaises de son service « Street View », intégré à son service de cartographie Maps. Parmi elles, le parcours complet du Tour de France. Nous avions très vite remarqué que les photos affichaient quelques ratés dans le masquage des visages des passants.

La Commission nationale pour l'informatique et les libertés (Cnil) a été prompte à réagir. 24 heures après ce premier tour de chauffe pour le service de navigation virtuelle, l'organisme demande au moteur de recherche « que les utilisateurs soient clairement informés de leurs droits, conformément aux règles européennes de la protection des données ». La législation prévoit qu'un individu puisse être retiré d'un système de traitement de données dès qu'il en fait la demande.

Avant son déploiement en Europe, Street View a déjà fait l'objet d'adaptations. Les visages des passants ainsi que les éléments d'identification comme les plaques minéralogiques des véhicules sont rendus flous avant leur mise en ligne. La Cnil remarque que « par exemple, les personnes de profil ou les plaques d'immatriculation visibles à travers un grillage ou de biais ne sont pas toujours détectées et "floutées" ».

Demander un « floutage » ou une suppression

« Le logiciel n'a pas un taux de réussite de 100 %, on en convient chez Google, et on se dit prêt à travailler conjointement avec la Cnil. C'est pourquoi nous avons mis en place un lien afin que les internautes nous signalent tout contenu inapproprié. Celui-ci sera immédiatement retiré. »

Le lien en question est disponible depuis le menu « aide ». L'internaute sélectionne à travers un carré rouge la zone litigieuse de l'image. Il doit décrire en quelques phrases pourquoi cette zone devrait être rendue illisible (visage, plaque d'immatriculation, etc.) ou pourquoi l'image devrait être supprimée. Il lui faudra toutefois posséder quelques notions d'anglais la page n'ayant pas encore été traduite à ce jour.

Du coté de Google on se veut rassurant : « Nous prenons des images uniquement dans les lieux publics. Les zones sensibles comme les terrains militaires, les hôpitaux psychiatriques, ou les lieux privés etc. sont évités ».

La Cnil rappelle que tout un chacun peut demander à Google de supprimer de ses clichés les photos de sa maison individuelle, même si elles sont prises depuis la rue, qui est un lieu public.

Texte : 01net

jeudi 3 juillet 2008

YouTube sommé de transmettre à Viacom les logs de ses utilisateurs

Un juge fédéral de New York vient d'accepter la demande du groupe de médias, qui cherche à obtenir les identifiants d'accès et adresse IP des internautes ayant visionné ou posté des vidéos sur YouTube.

La décision a été rendue dans le cadre du procès intenté depuis 2007 par Viacom à l'encontre de la plate-forme de partage vidéo pour violation de copyright. Il veut prouver que des vidéos lui appartenant ont été publiées sur YouTube. Viacom va donc pouvoir accéder aux 4 téraoctets de base de logs du site vidéo.

Rappelons que le groupe média réclame 1 milliard de dollars à la filiale de Google pour avoir diffusé quelque 160 000 clips vidéo appartenant à son réseau.

« Une menace » pour la protection des données privées

La décision du juge constitue « une menace » pour la protection des données personnelles a déploré l'Electronic Frontier Fondation (EFF), association américaine qui défend les libertés individuelles sur l'internet. L'EFF estime également qu'elle va à l'encontre de certains textes de lois américains traitant de l'audiovisuel (Federal Video Privacy Protection Act - VPPA).

Le juge a en revanche débouté Viacom de sa demande d'accéder au code source de la plate-forme YouTube. Il s'est également opposé à ce qu'il puisse accéder au Video Identification Tool de Google, le service qui est censé permettre d'identifier les infractions au droit d'auteur.

Texte : ZDNet France

Google talk sort sa version dédiée pour l'iPhone 3G

Pour la sortie prochaine de l'iPhone 3G, Google remanie son outil Talk, qui offre la possibilité de chatter, mais pas de se servir du téléphone pour de la VoIP.

Contrariété cependant, l'application ne fonctionnera pas en tâche de fond ; il faudra donc rester sur l'écran du navigateur Safari pour savoir qui de vos amis sont en ligne et vous envoient des messages. Sans cela, les messages resteront en attente puisque votre statut sera « indisponible ».

On pourra, d'autre part, stocker les conversations sous forme d'archives dans son téléphone, ou rechercher dans son carnet d'adresses Gmail.

Pas d'autre amélioration fulgurante pour la version iPhone 3G, donc. Cette arrivée officielle pourrait cependant encourager plus encore les enthousiastes à franchir le cap de l'achat. Pour le téléchargement, on se rendra à cette adresse avec son iPhone.

Texte : PC INpact

Vues 3D : Google Maps dope Street View pour le Tour de France

De nombreux lecteurs nous avaient contactés pour nous signaler des Google Car un peu partout en France. L’explication est enfin tombée : Google a décidé, à l’occasion du 95e Tour de France 2008, d’enrichir son service Maps : avec la visualisation à 360 degrés du trajet des cyclistes. Les fans de pédales se rendront sur ce site de Google Maps.

Tout au long des 3500 km du parcours, on peut donc découvrir le passage que suivront les princes de la petite reine. De l’Alpe d’Huez à la ligne d’arrivée sur les Champs-Élysées. Sur iGoogle, page d’accueil personnalisée de Google récemment dopée elle aussi, on pourra suivre encore le classement en temps réel des coureurs et des équipes, suivre les étapes, et même visionner des vidéos de cyclisme et du Tour.

Pour satisfaire aux exigences du respect de la vie privée et du droit à l’image, les plaques d’immatriculation des véhicules et les visages des passants ont été floutés par Google avant la mise en ligne. On trouve cependant des photos en 360° où ce traitement préventif a été oublié, ce qui laisse présager quelques problèmes d’ajustement pour la solution en ligne, notamment en Europe.

Texte : PC INpact

Google en lutte avec le Brésil contre la pédopornographie

Dernièrement, le moteur de recherche Google avait annoncé la mise à disposition d'un outil de détection destiné à « trier et identifier les fichiers qui contiennent des images d'enfants victimes de pédopornographie ».

Fort de cette annonce, on apprend aujourd'hui qu'un accord a été signé entre le gouvernement brésilien et le moteur pour lutter contre la pédopornographie sur le réseau social Orkut. Selon la société américaine, il s'agit d'une grande première internationale. « C'est un jour historique non seulement pour le Brésil, mais pour Internet dans le monde entier », souligne Alexandre Hohagen, président de Google Brésil.

Google mettra donc en place des filtres pour éliminer et prévenir les contenus illicites transitant sur le réseau, dont la moitié des 60 millions d'utilisateurs est basée au Brésil. Il devra également faciliter la collecte de preuves sous contrôle judiciaire pour des affaires de crimes contre des enfants, sans passer par des accords juridiques internationaux.

Les logs de connexion seront conservés par Google durant six mois. Selon Sergio Suiama, procureur brésilien, 90 % du contenu soumis à enquête au Brésil implique le réseau social. « Orkut est un hors-la-loi », déclarait Suiama. Sur 624 enquêtes menées en 2007 par des procureurs fédéraux à São Paulo, 420 impliquent de la pornographie enfantine sur Orkut.

Cet accord a été signé lors d'une session au Congrès. Selon les chiffres de l'industrie, Google détiendrait plus de 60 % de parts de marché dans la recherche sur le Web. Rappelons également qu'en avril dernier, le moteur avait livré à une commission d'enquête brésilienne plus de 3000 fichiers portant sur des pédophiles présumés.

Texte : PC INpact

mardi 1 juillet 2008

Tele Atlas va fournir des cartes à Google pendant cinq ans

Le spécialiste de la cartographie numérique Tele Atlas annonce un contrat de cinq ans avec Google, qui lui permettra aussi de bénéficier de l'expertise des utilisateurs du moteur de recherche internet pour déceler d'éventuelles erreurs sur ses cartes.

Son acquisition par son compatriote TomTom, pour 2,9 milliards d'euros, donne déjà à Tele Atlas la possibilité d'améliorer ses cartes en lui donnant accès aux données sur les conditions de circulation collectées par le numéro un mondial des services d'aide à la navigation routière ainsi qu'aux informations fournies par des millions d'utilisateurs.

"Nous avons accès à la communauté TomTom, qui est la communauté la plus grande en termes de navigation routière, et maintenant nous avons accès à la communauté Google, qui est la plus grande sur la base d'internet", a déclaré à Reuters le fondateur de Tele Atlas, Alain De Taeye.

Le nouveau président du directoire de Tele Atlas, Bill Henry, a expliqué que les utilisateurs de Google Maps ou Google Earth pouvaient corriger des erreurs ou des omissions, telles que des noms de rue manquants, et que ces données seront à la disposition de Tele Atlas.

Pour Google, le contrat garantit l'accès à une cartothèque pour ses services sur mobiles, alors que Navteq Corp, le seul autre fournisseur de cartographie numérique disposant d'un accès mondial, est en train d'être racheté par Nokia.

Les propriétaires de navigateurs TomTom proposent déjà quelque 10.000 corrections par jour. De nombreux automobilistes fournissent aussi des informations sur la vitesse à laquelle il est possible de rouler sur une route donnée selon les heures de la journée, des informations qui peuvent améliorer le trafic.

Texte : 01men