jeudi 26 juin 2008

YouTube : rétribution des internautes français

Le site de partage de vidéos en ligne se cherche aujourd'hui pour la France des partenaires pour un partage des revenus publicitaires. Ils seront triés sur le volet.

Après les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon, le Royaume-Uni ou encore l'Irlande, YouTube étend son Programme Partenaire à la France, et donc aux internautes français qui seront choisis pour un partage des revenus publicitaires générés par la publication de leurs vidéos.

Pour tout le monde ?
Pour pouvoir prétendre à ce partenariat, plusieurs clauses sont à respecter et YouTube d'indiquer quelques critères essentiels comme la création de vidéos originales adaptées à la diffusion en ligne, la détention des droits d'auteur et de diffusion pour les contenus audio et vidéo soumis, ainsi qu'une certaine qualité (et également quantité) des vidéos proposées qui devront rencontrer leur public. Pour YouTube, pas question donc de proposer n'importe quoi.

Cette forme de rétribution avait été demandée de longue date par les utilisateurs de YouTube qui commençaient à voir d'un mauvais oeil la popularité grandissante du site de partage, car finalement obtenue sur leur dos. YouTube a répondu à leurs attentes mais pose quand même un certain nombre de barrières, ou gardes-fous , c'est selon.

En plus du partage des revenus publicitaires, les partenaires YouTube bénéficient de menus avantages pour leur production vidéo avec le démarrage automatique des vidéos d'accueil, une amélioration de la présentation des chaînes, un affichage différent pour les pages où sont visionnées les vidéos.

» Participer au programme

Texte : GNT

mercredi 25 juin 2008

Avec Map Maker, devenez le cartographe de Google

Google Maps ne possède pas de cartes de plain-pied ni d'informations locales pour tous les pays. Afin de rendre son service accessible à d'autres territoires comme Chypre, le Vietnam, l'Islande, le Pakistan ou les îles Caraïbes, Map Maker vient d'être lancé.

Ce moyen simple et efficace d'ajouter des données, comme des routes, des commerces, des parcs, des écoles permet de compléter, éditer ou créer des cartes de différentes régions à travers le monde.

Les recommandations de Google sont d'utiliser la vue intermédiaire pour localiser précisément les lieux et effectuer un zoom de 50 m à 1 km. « Ce produit est un véritable travail d'amour réalisé par de nombreux ingénieurs basés à Bangalore, qui souhaitent réellement voir le monde cartographié », explique Google.

Si une partie des apports sera modérée, les informations seront par ailleurs ajoutées à Google Maps après quelque temps, afin de limiter les dégâts et de repérer éventuellement les mauvaises informations. Ainsi, les détails qui n'auront pas reçu l'aval de Google seront signalés par un point orange.

Quelle fiabilité accorder à un procédé basé sur le bon vouloir des utilisateurs, clament certains forums, quand d'autres s'écrient que la firme de Moutain view abuse du bénévolat pour enrichir son programme ? Reste que le projet participatif pourrait alléger la charge et enrichir réellement les données, étant donné que l'on peut corriger soi-même des informations que l'on sait erronées.

Texte : PC INpact

» Ajouter Map Maker à Google Maps

mardi 24 juin 2008

Une filiale des PagesJaunes s’associe avec Google

Le loup entre dans la bergerie. Filiale de PagesJaunes Groupe en Espagne, la société QDQ Media vient d'annoncer la signature d'un partenariat avec Google pour développer la publicité locale.

Concrètement les 400 commerciaux et télévendeurs de QDQ vont désormais commercialiser les produits Google AdWords auprès de leurs 77 200 annonceurs espagnols. « Cet accord devrait contribuer à favoriser l'expansion et la croissance du chiffre d'affaires de QDQ Media et devrait permettre aux PME de dynamiser leurs ventes dans un contexte économique affecté par la crise de l'immobilier et de la construction qui avaient été les locomotives de la croissance espagnole. » explique Pascal Garcia, Directeur général de QDQ Media.

Interrogé sur la pertinence d'un accord avec un groupe qui est également un redoutable concurrent, les équipes de PagesJaunes qualifient l'accord de "spécifique" au marché espagnol, largement dominé par Google.

Malgré ce pragmatisme, l'accord ne devrait toutefois pas être étendu au marché Français sur lequel PagesJaunes.fr dispose d'une audience de 13 millions de visiteurs uniques (source Médiamétrie) contre 24 millions pour son rival Google.

Texte : NetEco

Salesforce ouvre sa boîte à outils pour Google API

Partenaires dans le logiciel en tant que service (SaaS), Google et Salesforce draguent les développeurs. Après avoir intégré AdWords à son offre de gestion des relations clients et lancé Salesforce for Google Apps, Saleforce.com dévoile Force.com Toolkit for Google Data APIs.

Cette boîte à outils libres et open source, adaptée aux interfaces de programmation Google Data, est disponible depuis Force.com. Cette plate-forme de développement regroupe base de données, outils d'intégration, d'analyse, d'échange, interface utilisateur et code Apex. Conçue par Salesforce, elle est censée faciliter le partage et l'installation d'applications de gestion issues de la place de marché AppExchange.

Quant à la boîte à outils, elle doit permettre aux développeurs qui utilisent Force.com d'accéder directement aux API Google Data en utilisant le code Apex. Les développeurs pourront ainsi créer des applications web qui se connecteront à la base et à l'ensemble des outils intégrés à Force.com. De plus, pour deux champions du SaaS et des services en ligne, Google, côté grand public, Salesforce.com, côté entreprises, c'est une nouvelle occasion de réaffirmer le potentiel de leur alliance et d'accentuer la pression sur une autre multinationale d'origine américaine : Microsoft.

Au printemps, Eric Schmidt, CEO de Google, déclarait : « Salesforce.com a été un pionnier du software as a service. Nous les avons rejoints l'an dernier pour soutenir leur mission : apporter à tout type d'entreprise les bénéfices du cloud computing (NDLR : réseau de calcul distribué dans lequel le stockage des données et l'exécution d'applications s'effectuent, non plus localement, mais via un nuage de serveurs et d'ordinateurs connectés à internet) ». Avant d'ajouter : « ensemble, nous rendons plus d'applications et de services disponibles en ligne pour que les clients puissent se concentrer sur leur cœur de métier, plutôt que sur les applications qu'ils utilisent ».

Texte : NetEco

LimitNone attaque Google pour vol de secret industriel

David contre Goliath, qui a l'avantage? Une petite société américaine, LimitNone, vient d'attaquer le géant Google pour lui avoir subtilisé le secret de « gMove ». Cet outil permet de faire migrer boite mail, agenda et carnet d'adresses, des utilisateurs de Microsoft Outlook vers Gmail. Avec lancement d'une solution quasi identique, « Google Email Uploader », en début d'année, LimitNone estime ses pertes à... un milliard de dollars.

La société de Palatine, désormais fournisseur de solutions pour l'Apple iPhone, serait entré en discussion avec le leader des moteurs de recherche dès mars 2007. Ils se seraient accordés afin de mettre au point une solution permettant donc la migration des services de Microsoft à ceux de Google ( gMove ). Un outil que le géant aurait eu du mal à concevoir... LimitNone aurait alors partagé ses connaissances sur le sujet avec des ingénieurs, des vendeurs et des clients clés de Google.

Ce n'est qu'en décembre dernier que la petite société, composée d'à peine cinq personnes, aurait été écartée de ce marché. Google estimant qu'une communauté de 50 millions d'utilisateurs représentait une « opportunité trop énorme ». Pour David Rammelt, avocat du plaignant, « un calcul rapide permet d'estimer les pertes de LimitNone à près de 950 millions de dollars ».

Cette poursuite est intentée par le cabinet Kelley Drye & Warren LLP, spécialiste du litige commercial, et auteur de la plainte visant la solution publicitaire Google's AdWords. David Rammelt a d'ailleurs défendu le cas American Blinds contre ce système, avant de se retirer en septembre pour cause d'un montant de procédure « trop élevé »...

Texte : NetEco

Google Docs accessible hors connexion

Dorénavant, vous allez pouvoir profiter de Google Docs hors connexion.

Si vous êtes inscrit sur Google et profitez régulièrement des fonctionnalités offerte par cette petite suite bureautique en ligne, sachez que vous pouvez désormais consulter et d’éditer en mode déconnecté les fichiers créés avec le traitement de texte Documents.

L'aide de Google Gears
Pour pouvoir bénéficier de Google Docs hors ligne, commencez par télécharger Google Gears. Il devient alors possible de travailler hors ligne pour pouvoir synchroniser plus tard, une fois que vous serez à nouveau connecté, vos données. Bientôt, vous devriez pouvoir faire de même avec vos documents créés avec le tableur ou encore l’outil de présentation de Google.

Forcément, vous ne pouvez plus partager lesdits documents pendant que vous les révisez hors ligne, mais c’est là une option précieuse si vous devez vous priver de connexion de temps en temps, tout en travaillant...

Texte : Tom's Guide

Google Android risque d'être en retard

Depuis maintenant plusieurs mois, Google travaille d’arrache-pied sur Android, un système d’exploitation pour mobiles. Prévu pour une exploitation commerciale pour le quatrième trimestre 2008, Android risque pourtant d’avoir du retard.

Un développement indécis

Si T-Mobile USA s’estime prêt pour une commercialisation à cette date, d’autres opérateurs comme Sprint Nextel sont quant à eux bien moins confiants. Le plus gros opérateur mondial, China Mobile, fort de ses 400 millions d’abonnés doit également reporter la vente des terminaux Android au début de l’année 2009.

Le retard viendrait des changements permanents de technologie qu’impose Google à ses partenaires. Il en résulte des difficultés pour les développeurs tiers à mettre au point leurs programmes. Un premier aperçu d’Android avait été présenté en mars dernier lors du Mobile World Congress de Barcelone. De plus Google n’a pas encore officiellement réfuté la construction d’un Google Phone, comme l’avait alors confirmé Anthony House.

Texte : Tom's Guide

vendredi 20 juin 2008

La valse des favicon continue chez Google

Après avoir modifié la favicon de sa page d'accueil, puis mis à contribution ses utilisateurs pour une favicon, Google en teste sur d'autres services.

En l'occurrence, nous rapporte TechCrunch, c'est le service Finance qui en fait les frais. Exit la favicon qui ne permet pas d'identifier le service rapidement. Désormais, la favicon est en fait un cours de bourse : http://finance.google.com/favicon.ico

Plutôt pas mal, mais d'autres sites de bourse ont eu la même idée, ce qui ne sera pas évident d'identifier les différents sites simplement à leur favicon, si celle-ci reste en l'état.

Reste à voir si les autres services populaires de Google vont avoir droit à ce (petit) changement, qui permet néanmoins d'identifier une marque.

Source : TechCrunch France

jeudi 19 juin 2008

Sondage de PC INpact : vos rapports avec Google

PC INpact propose un sondage sur votre dépendance à Google. Je vous encourage à aller voter sur cette page.

Source : PC INpact

lundi 16 juin 2008

Google demande à YouTube d'être rentable à la fin 2008

Jusqu'à aujourd'hui, Google s'est offert le luxe d'attendre que YouTube trouve le bon modèle économique et devienne rentable, ce qui n'est pas encore le cas. C'est en substance ce qu'a déclaré Eric Schmidt, P-DG de Google, qui a racheté le célèbre service de partage de vidéo en 2006 pour 1,65 milliard de dollars.

Il répondait aux questions de Ken Auletta du magazine New Yorker le 11 juin dernier lors d'une conférence à l'université de Syracuse dans l'État de New York (regarder la vidéo en anglais).

« L'objectif de notre entreprise n'est pas de tout monétiser, mais de changer le monde », explique-t-il. Et dans le cas de YouTube, Google possède suffisamment de puissance financière pour disposer du « luxe d'y investir du temps ». Et de poursuivre : « La plupart des entreprises ne peuvent pas investir sur le long terme. Elles doivent faire de l'argent immédiatement. Cette perspective à cour terme pousse quelquefois les gens à faire de mauvais compromis. »

Mais après près de deux ans de non-rentabilité, le temps est tout de même venu de penser à un véritable modèle économique, conclut le dirigeant. « En janvier ou février dernier, nous avons eu une importante réunion », explique-t-il. Une réunion où Eric Schmidt a réclamé aux dirigeants de YouTube de penser à faire de l'argent. Là encore, il leur a donné un délai raisonnable : dégager des premiers bénéfices d'ici à la fin 2008. Reste donc à trouver le modèle économique.

Texte : ZDNet France

Testez la fiabilité et la neutralité de votre FAI avec Google

Google va développer une série d’outils destinés à tester la neutralité de votre fournisseur d’accès. Cette trousse d’analyse autorisera chacun à déterminer ce qui se passe avec votre connexion internet lorsque celle-ci présente des faiblesses (débits, accès impossible, etc.). « Si les fournisseurs ne disent pas clairement ce qui est en train de se passer sur leurs réseaux, nous donnerons aux usagers le pouvoir de le savoir par eux-mêmes » a expliqué Richard Whitt, le directeur senior chez Google, à The Register qui l'interviewé.

Alors que la notion de filtrage et l’implication proactive des intermédiaires sur les échanges de contenus sont des idées à la mode, cette trousse-là tombe au meilleur moment puisque ces questions sont examinées de près par la FCC aux Etats-Unis.

La Commission fédérale des communications a par exemple accueilli la plainte d’un groupe de juristes et de représentants de consommateurs contre Comcast qui, depuis plusieurs mois, procède à un discret blocage des échanges P2P chez ses abonnés.

Le tout sous couvert de régulation ou de meilleure gestion. Chez les FAI pris au fait, les explications sont toujours du même acabit : « nous utilisons les technologies les plus récentes pour gérer notre réseau afin d'offrir une expérience de qualité pour tous les abonnés Comcast. » Le soucis est que la baisse de la neutralité du net s’accompagne au surplus d’un défaut d’information des abonnés qui n’apprennent qu’après coup ou incidemment que leur abonnement fait l’objet de mesures de restrictions. Google n’a pas donné d’indication sur la date de disponibilité de ses outils.

Texte : PC INpact

L'accord Yahoo-Google présente un intérêt, estime Carl Icahn

L'activiste financier Carl Icahn, qui a lancé des appels à la dissidence contre la direction de Yahoo après l'échec de son rachat par Microsoft, a déclaré dimanche que l'accord conclu avec Google "pourrait présenter un certain intérêt".

"Même si l'accord avec Google n'est pas le même qu'une offre de 34,375 dollars par action, j'en poursuis l'examen, et il pourrait bien présenter un certain intérêt", a déclaré Carl Icahn à Reuters.

Il a toutefois refusé de dire expressément s'il allait mettre un terme à sa fronde contre le conseil d'administration de Yahoo.

Le pacte conclu entre Yahoo et Google inclut une clause qui autorise les deux parties à annuler l'accord si Yahoo venait à changer de mains ou si son conseil d'administration venait à être renversé lors de la prochaine assemblée générale annuelle, prévue en août.

Par conséquent, si Carl Icahn venait à renverser la direction de Yahoo, Google disposerait du droit de reprendre ses billes.

Carl Icahn a d'ailleurs insinué que cette clause pourrait bien l'inciter à cesser sa dissidence. Au contraire, il pourrait accepter une représentation minoritaire au sein du conseil d'administration.
Carl Icahn, qui détient 49 millions d'actions de Yahoo, soit 4% du groupe, a déclaré qu'un accord avec Google serait préférable à une prise de contrôle par Microsoft.

"Je reste très déçu par la direction de Yahoo, mais l'accord conclu avec Google pourrait bien présenter un intérêt et semble meilleur que l'accord alternatif proposé par Microsoft", a-t-il dit à Reuters.

Texte : 01men

Alliance Yahoo!-Google : vaine pression de Microsoft

Microsoft n'entend pas laisser Yahoo! et Google consommer tranquillement leur mariage sur le front de la publicité en ligne, dénonçant un monopole sur ce marché. Peine perdue pour Microsoft ?

La semaine dernière Yahoo! a probablement rejeté aux calendes grecques un partenariat avec Microsoft en décidant de s'allier avec Google dans le domaine lucratif de la publicité en ligne. Pourtant, même si elle ne l'a pas crié sur tous les toits, il semble bien que la firme de Redmond ait bien tout tenté afin de séduire l'intransigeant conseil d'administration de Sunnyvale actuellement en place.

En guise de solution alternative au rachat refusé de façon catégorique, Microsoft aurait ainsi formulé une offre de 9 milliards de dollars pour une participation dans le capital (16 %) et 1 milliard de dollars par an pour l'activité de recherche de Yahoo!, indique l'agence de presse Reuters en évoquant une source proche du dossier. La fin de non recevoir a donc pris la forme d'une alliance publicitaire avec Google, et dans un peu plus de 3 mois, pour le cas des Etats-Unis et du Canada, Yahoo! Search proposera à côté de ses résultats de recherche, les encarts publicitaires fournis par Google aved AdSense.

Sans grande surprise, Microsoft compte mettre des bâtons dans les roues de Google, afin d'éviter à ses dires qu'il ne s'empare ainsi de 90 % du marché de la publicité en ligne. " Tout accord entre ces deux sociétés fera augmenter les prix pour les annonceurs et lancera une phase de consolidation plaçant plus de 90 % du marché de la publicité liée aux recherches sur Internet dans les mains de Google ", a déclaré un porte-parole de Microsoft.

Pour Microsoft, il s'agit d'alerter les autorités antitrust même si elles n'ont pas véritablement leur mot à dire, puisqu'il n'est pas question de fusion. Du reste, il sera bien difficile à Redmond de faire valoir devant la justice un coup porté à la concurrence, l'accord entre Yahoo! et Google étant non exclusif.

Texte : GNT

vendredi 13 juin 2008

Les gadgets Google arrivent sur Linux

Les applications Google déjà existantes sous Windows, sous Mac OS et dans iGoogle pourront également fonctionner sur la majeure partie des distributions Linux.

Désormais, les utilisateurs de Linux pourront, eux aussi, afficher des gadgets Google dans la fenêtre de leur bureau. L'éditeur vient en effet d'adapter sa plate-forme Google Gadgets au système d'exploitation libre. Jusqu'alors, ces mini-applications ne pouvaient s'afficher que sur le Web (iGoogle), sous Windows et sous Mac OS. « Ce [portage] est une entreprise complexe, mais nous apportons maintenant les touches finales au produit », explique Jim Zhuang, un ingénieur de Google, sur un blog de l'entreprise.

La plate-forme est disponible sous licence « open source » Apache
Pour profiter des gadgets sous Linux, il suffit de télécharger Google Gadgets for Linux sur le site du projet éponyme. Le logiciel est publié en licence open source Apache et disponible en version 0.9.3. Il est composé d'une librairie pour la gestion des gadgets et d'un logiciel hôte pour l'affichage. Il est compatible avec les systèmes d'interfaces graphiques QT et GTK+.

Google a réalisé le portage de telle manière que les gadgets Web, Windows ou Mac OS soient compatibles avec Linux et inversement. Résultat : les utilisateurs de l'OS libre peuvent d'ores et déjà accéder à un vaste catalogue d'applications. Les développeurs y trouveront également leur compte, puisqu'ils n'auront pas à se plonger dans une nouvelle API et pourront développer un gadget unique pour les trois environnements.

Texte : 01net.

Yahoo! délaisse Microsoft pour Google

Comme annoncée hier, l'information détenue par TechCrunch était exacte.

Microsoft peut être déçu, Yahoo! vient de définitivement tourner la page et refuser officiellement son offre de rachat. Coup de poignard dans le dos, l’entreprise se tourne même vers Google pour conclure un partenariat sur la publicité en ligne.

800 millions de dollars par an

Refusant la proposition de Microsoft de 47,5 milliards de dollars, Yahoo! a donc préféré pactiser avec son frère ennemi du marché de la publicité en ligne. L’annonce a d’ailleurs été fraichement accueillie par Wall Street qui inflige une baisse de 10 % à son action suite à cette annonce.

Google étend par contre un peu plus sa main mise sur le marché publicitaire en ligne puisqu’il pourra placer ses encarts sur les pages de résultats de recherche de Yahoo! pendant quatre ans. Le groupe devrait en tirer un chiffre d’affaires supplémentaire de 3,2 milliards de dollars sur toute la période.

Un tel rapprochement reste bien entendu soumis à l’aval des autorités américaines en charge de la concurrence. En effet les deux groupes concentreront plus de la moitié des recettes mondiales du marché de la publicité en ligne, estimé à 40 milliards de dollars. Plus impressionnant encore, 75 % des recherches Internet passent par leurs services.

Toute cette agitation ne calme pas pour autant Carl Icahn, milliardaire actionnaire minoritaire du groupe, qui tente depuis quelques semaines un putsch pour faire aboutir l’offre de Microsoft et pousser Jerry Yang, directeur général de Yahoo!, vers la sortie. Malgré tout, Microsoft devrait se tourner vers d’autres acteurs du marché. Ainsi, AOL serait le prochain objectif de l’ogre de Redmond.

Texte : Tom's Guide FR

jeudi 12 juin 2008

Un accord Google/Yahoo ?

C'est en effet ce que nous apprend TechCrunch France.

Ainsi, selon le site et d'après une source proche, les deux compagnies devraient faire l’annonce d’un partenariat déclarant l’intégration du moteur de recherche de Google.

Ceci étant, « cette annonce devrait être faite à 13h30 heure californienne (minuit et demi heure française). Nous n’avons pas encore eu de confirmation officielle sur cette annonce. »

Mais si tel est le cas, on pense aux problèmes judiciaires sur le futur monopole de Google, ne manque pas de rappeler le site.

Source : TechCrunch France

20 trucs et astuces pour Gmail

Tom's Guide a mis en ligne un dossier proposant 20 « trucs et astuces » pour Gmail. Parmi celles-ci, on retrouve Gmail Uploader, les raccourcis clavier, etc.

» Accéder au dossier

mercredi 11 juin 2008

Google Reader : une interface cachée

Le service d'agrégation de flus RSS Google Reader a une fonction cachée : une autre interface.

Et celle-ci peut être affichée en tapant un code au clavier, comme dans les jeux vidéo. D'ailleurs ce code est célèbre, il s'agit du code Konami, du nom de la console, que vous devrez taper à l'aide des flèches et des touches de votre clavier :

HAUT, HAUT, BAS, BAS, GAUCHE, DROITE, GAUCHE, DROITE, B, A

Skip Intro : nouvelle fonction de Google

Google dispose d'une nouvelle fonctionnalité pour son moteur de recherche : la possibilité de passer l'intro ("skip intro") d'un site. L'intro en question, est bien souvent une animation Flash vantant un produit de l'entreprise.

Pour les internautes qui souhaitent se rendrent directement à la page d'accueil dudit site, Google offre la possibilité d'y aller simplement depuis la page des résultats, en ajoutant un lien très discret "[Skip Intro]". C'est le cas avec cette requête dans laquelle le premier résultat affiche ce lien. On constate que le site contient bien une intro Flash, qu'il est possible de passer grâce à Google (il reste aussi la possibilité de cliquer sur le lien "Passer l'introduction" dans l'animation Flash)

Source : LifeHacker

Sergey Brin, cofondateur de Google, a réservé une place pour l'espace

Sergey Brin, 34 ans, cofondateur de Google et l'un des hommes les plus riches du monde, a réservé une place pour l'espace et prendra un vol privé de la fusée russe Soyouz dans les prochaines années.

Le PDG de la société américaine Space Adventures, Eric Anderson, a annoncé mercredi à New York la conclusion d'un accord avec l'Agence spatiale russe pour organiser le premier vol privé d'un vaisseau Soyouz vers la Station spatiale internationale (ISS), programmé pour la deuxième moitié de 2011.

Il n'a pas confirmé que Sergey Brin serait de ce premier voyage.

"Il a l'intention de partir, et a déposé une avance de 5 millions de dollars, il volera peut-être dans trois ans, peut-être dans cinq ans, mais il partira (dans l'espace), il doit s'entraîner", a déclaré M. Anderson.

Ce programme baptisé "Space'Orbital Mission Explorers Circles" compte parmi ses membres fondateurs le jeune milliardaire d'origine russe, qui a versé à ce titre un dépôt de cinq millions de dollars, une avance pour le coût d'un futur vol.

"Je crois fermement dans l'exploration et le développement commercial de l'espace et j'envisage la possibilité de participer à un vol spatial", a déclaré Sergey Brin dans un message lu par Eric Anderson.

Créé en 1998, Space Adventures a déjà fait voler vers l'ISS cinq touristes de l'espace à bord d'un Soyouz, dont le premier a été l'Américain Dennis Tito en 2001.

Sergey Brin a déjà participé au financement d'un autre programme de Space Adventures, "Zero G", qui organise des vols paraboliques en apesanteur à partir notamment du Kennedy Space center en Floride (sud) et de l'aéroport international de Las Vegas (Nevada, ouest).

Deux cents expéditions de ce type ont eu lieu à bord de Boeing 727-200 entre 2004 et 2008, permettant à quelque 5.000 personnes d'expérimenter l'apesanteur pendant 15 fois 30 secondes au cours d'un vol d'une heure et demie, a précisé Peter Diamandis, directeur de Space Adventures.

Ces vols coûtent 135.000 dollars pour les groupes de 35 personnes, ou 3.950 dollars par personne.

Sur une vidéo projetée dans la salle de conférence, Sergey Brin est apparu flottant à l'intérieur d'un de ces avions, en compagnie du PDG de Space Adventures.

Arrivé enfant aux Etats-Unis en provenance d'Union soviétique, Sergey Brin est le fils d'émigrés juifs qui ont eu à souffrir de l'antisémitisme dans les années 70 et son père n'a jamais pu réaliser son rêve de travailler dans la recherche spatiale, secteur classé "secret défense", selon une interview réalisée en 2007 par Mark Malseed, co-auteur de l'ouvrage "The Google story".

Lorsqu'il aura fini son entraînement, Sergey Brin devrait décoller de la base de Baïkonour au Kazakhstan, ancienne république soviétique d'Asie centrale.

"Tous les Russes de ma génération ont rêvé de devenir cosmonautes", a déclaré à l'AFP Sergey Kostenko, directeur de la branche russe de Space Adventures, qui n'a jamais voyagé mais a suivi les entraînement lorsqu'il était jeune.

"Je ne peux que me réjouir de l'évolution des choses, c'est l'esprit de notre époque", a-t-il ajouté.

Présent à la conférence de presse, le prochain touriste de l'espace Richard Garriott, fils de l'astronaute américain Owen Garriott, qui a effectué des vols en 1973 et 1983, partira pour l'espace le 12 octobre.

"J'irai rejoindre sur l'ISS Sergey Volkov, qui est, lui, fils de cosmonaute, nous rentrerons ensemble sur Terre, nous sommes la deuxième génération de l'espace", a-t-il souligné.

Texte : 20Minutes

mardi 10 juin 2008

Google Earth : un programme pour les villes en 3D

Google a lancé aujourd'hui en France un programme qui permet au plus grand nombre de visualiser les bâtiments de leur ville en 3D grâce à Google Earth. Ce programme est disponible en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Avec le programme Villes en 3D, les collectivités locales peuvent partager avec le public des données en 3D sur leur ville grâce à Google Earth.

Google propose donc aux collectivités locales de leur soumettre les données 3D de leurs villes afin d'intégrer leurs modélisations / représentations dans Google Earth. De cette façon, Google espère proposer un logiciel encore plus complet, tandis que les collectivités pourront se servir de ces représentations pour communiquer auprès du public, des professionnels du secteur privé, des visiteurs de la ville et même des organismes de la collectivité. Le programme « Google Villes en 3D » est disponible via ce lien.

Texte : NetEco

Opera 9.5 supportera Google Gears

Opera 9.5 ainsi que la version pour téléphones mobiles Opera Mini seront compatibles avec Google Gears. Ce module qui n’était jusqu’à maintenant compatible qu’avec Firefox et Internet Explorer permet d’accéder à plusieurs applications Web, lorsque vous n’êtes pas branché sur Internet

La nouvelle version d’Opera devrait être disponible d’ici quelques semaines. En ce qui concerne la version mobile du navigateur, qui sera elle compatible avec Gears, elle devrait suivre dans quelques mois. En plus de pouvoir utiliser vos applications lorsque vous êtes hors ligne, Opera vous permet aussi de synchroniser vos signets entre vos différents ordinateurs et téléphones portables.

Texte : Benoit Descary

Google Documents supportera bientôt les documents PDF

Google Documents permettra sans doute les documents PDF d’ici quelque temps. C’est du moins ce que laisse entrevoir une commande qui n’affiche “Aucun PDF” sur l’écran du gestionnaire de documents Google Documents.

Il est donc probable qu’un espace PDF s’ajoute à ceux de Document, feuille de calcul et Présentation. En acceptant ce type de format, Google Document pourrait potentiellement devenir non seulement un espace de stockage de PDF en ligne, mais aussi aussi avoir la capacité de modifier ce type de documents.

Google permet déjà la conversion de document texte, tableur et présentations au format PDF. Cette nouvelle fonctionnalité qui sera éventuellement ajoutée à Google Documents offrira plus de flexibilité aux utilisateurs de cette suite bureautique en ligne. Il serait cependant intéressant que Google Documents supporte plus de formats d’importation. Actuellement la suite de Google ne supporte toujours pas les documents Microsoft Office 2007, iWork et OpenOffice.

Pour faire apparaître "Aucun PDF" : http://docs.google.com/#pdfs

Texte : Benoit Descary

vendredi 6 juin 2008

YouTube et interactivité : annoter ses vidéos

YouTube offre un peu plus d'interactivité à ses pourvoyeurs de vidéos en leur permettant de les annoter.

YouTube a annoncé mardi une nouvelle manière d'ajouter des commentaires interactifs aux vidéos. Ladite fonctionnalité dénommée Video Annotations est réservée aux contributeurs du site de partage de vidéos, et pour le moment en version bêta.

Depuis son compte YouTube avec une interface choisie dans la langue de Shakespeare, un utilisateur peut désormais ajouter à sa vidéo des commentaires et l'on peut par exemple imaginer des sous-titres. Au-delà, les annotations peuvent être insérées sous la forme de phylactères ou plus communément appelés bulles, un peu à la sauce bande dessinée. A l'utilisateur de choisir le positionnement et la durée de son annotation.

De clic en clic et de lien en lien
Avec Video Annotations, la dimension interactive vis-à-vis du cyber-spectateur est véritablement atteinte avec la possibilité d'insérer dans une vidéo des liens vers d'autres vidéos, pour ainsi obtenir des enchaînements intéressants. L'exemple en vidéo avec un jeu où il s'agit de trouver la balle rouge dissimulée sous l'un des trois gobelets. Le cyber-spectateur devient joueur et il lui est demandé de faire son choix parmi les trois possibilités en cliquant sur " à gauche ", " au milieu " ou " à droite ". Gagné ou perdu, le résultat dans une autre vidéo.

Concernant sa fonctionnalité Video Annotations, Youtube annonce pour très prochainement de nouvelles possibilités.

N.B : les annotations ne sont visibles que sur le site YouTube et disparaissent dans le cadre d'une vidéo embarquée dans un site tiers.

Texte : Generation-NT

Jiwa propose 230 000 vidéos en partenariat avec YouTube

Le "marché" français de la musique en streaming se porte bien. Deezer et Jiwa n'ont cessé en effet d'évoluer ces derniers mois, proposant toujours plus de contenus et de services, pour le bonheur de leurs habitués. Dernier fait en date, Jiwa vient de passer la vitesse supérieure en proposant, en collaboration avec YouTube, les clips des morceaux disponibles sur sa plateforme. Une réponse à Deezer, qui propose depuis plusieurs mois déjà des vidéos Dailymotion et YouTube.

Jiwa, fort de 980 000 morceaux disponibles sur sa plateforme (Deezer en compte plus de 2 millions), est ainsi fier d'intégrer dès aujourd'hui près de 230 000 vidéos issues de YouTube. Cependant, alors que Deezer ne présente qu'entre 2500 et 3000 clips sur son site, les vidéos de Jiwa ne sont en aucun cas uniquement des clips. Vous pouvez ainsi visualiser une vidéo officielle mais aussi une vidéo amateur, tout dépendra du morceau choisi.

Jiwa explique ainsi qu'il « prend en compte dans ses recherches de vidéo le contenu de qualité en appliquant un algorithme qui met en valeur les contenus issus des maisons de disques, et ceux qui sont les plus populaires. La communauté des utilisateurs est aussi utilisée pour associer à chaque titre la vidéo qui lui correspond. »

Reste que Jiwa frappe fort avec ce nouveau service. « Une intégration complète, puisque les utilisateurs de Jiwa ont désormais la possibilité de choisir entre le mode audio et le mode vidéo lorsqu'ils jouent leurs listes de lecture. À chaque recherche d'un morceau ou d'un artiste, une icône vidéo s'affiche lorsqu'un clip vidéo est disponible. »

Texte : PC INpact

Disney World modélisé en 3D dans Google Earth

Le « merveilleux monde » de Disney est désormais accessible en 3D depuis Google Earth, l'outil de cartographie du moteur de recherche. Les internautes peuvent visiter le Disney World d'Orlando, en Floride, et y retrouver les plus célèbres attractions, monuments, boutiques, hôtels et parcs à thème : le Magic Kingdom, avec le château de Cendrillon, le fameux Space Mountain, ou encore l'attraction Pirates des Caraïbes.

Google et Disney ont réalisé plus de 1 500 modélisations 3D pour ce projet. C'est, selon les deux partenaires, l'une des modélisations les plus détaillées jamais réalisées pour Google Earth. L'objectif, selon les termes de Jay Rasulo, le président des Walt Disney Parks and Resorts : « Permettre à nos invités d'être à un seul clic pour visiter l'endroit où les rêves deviennent réalité. »

Pour accéder à cette modélisation, il est nécessaire de télécharger la toute dernière version 4.3 de Google Earth. Les utilisateurs francophones doivent passer le logiciel en langue anglaise (Outils - Options - Général et choisir sa langue). Ensuite, il faut s'assurer d'avoir activé les couches 3D (Layers - 3D Buildings). Tapez ensuite « Disney World » dans la zone de requête, et laissez le logiciel se positionner. Cliquez ensuite sur les oreilles dorées de Mickey qui apparaissent sur l'île, au milieu du parc.

Texte : ZDNet France

Google teste treize nouvelles fonctions pour Gmail

Le moteur propose aux utilisateurs de son webmail d'essayer en « live » les nouvelles fonctions qu'il envisage pour sa messagerie. Une opération sans risque pour les testeurs.

Chez Google, même les beta tests sont réinventés. La firme vient en effet d'adopter un nouveau procédé pour faire évoluer Gmail, sa messagerie en ligne. Au lieu d'y ajouter d'emblée de nouvelles fonctions, Google préfère les soumettre aux utilisateurs qui peuvent, s'ils le souhaitent, les tester une à une. Une opération sans risque pour eux ou leur PC, puisque Gmail reste hébergé sur les serveurs de Google et qu'ils peuvent à tout moment revenir à la version habituelle de leur messagerie.

Cette initiative porte le nom de Gmail Labs. Les fonctions proposées en test sont directement accessibles depuis l'interface de Gmail, dans le menu Paramètres, où un espace Labs apparaît. Pour le moment, Gmail Labs est réservé aux utilisateurs anglophones, mais Google dit travailler à un élargissement global. En attendant, il suffit de sélectionner l'anglais en langue d'affichage dans les Paramètres de Gmail pour y accéder.

Des fonctions anecdotiques
Treize fonctions sont proposées en test. Elles n'ont rien de bien révolutionnaires, ce qui laisse à penser que Google cherche plus à évaluer son nouveau système de beta test que les fonctions elles-mêmes. Parmi les plus intéressantes, Quick Links permet en deux clics d'enregistrer les liens menant aux divers contenus de la messagerie (e-mail, rendez-vous, etc.) comme des favoris. Citons par ailleurs un petit module de personnalisation de raccourcis clavier limité au périmètre de Gmail ou encore une fonction inutile de navigation « gestuelle », permettant de passer d'une page à une autre en déplaçant sa souris.

Petit clin d'oeil googlesque, la fonction Email addict s'adresse, elle, aux inconditionnels de l'e-mail : elle fige pendant 15 minutes l'interface de leur messagerie pour les protéger de l'overdose. Les fonctions peuvent être activées ou désactivées d'un clic - et indépendamment les unes des autres - dans l'espace Gmail Labs. Google propose aussi une « issue de secours », si la fonction testée perturbe le bon usage de Gmail : la désactivation pure et simple de Gmail Labs*. Selon Google, les commentaires des utilisateurs seront pris en compte pour choisir les fonctions qui seront définitivement retenues et intégrées dans Gmail.

Texte : 01net.

* Grâce à l'adresse suivante : http://mail.google.com/mail/?labs=0

Une fois une ou plusieurs fonctionnalités rajoutées à votre compte, l'icône est affichée sur votre compte, elle indique en outre le nombre d'extensions utilisées.

Certaines extensions (comme "Keyboard Shortcuts") rajoute un onglet dans la page de paramètres.

mercredi 4 juin 2008

Google échappe à la loi Informatique et libertés

La justice a donné tort à une internaute qui désirait effacer ses traces sur Internet. Elle exigeait que Google retire des informations, remontant à dix ans, stockées sur ses serveurs.

Qu'on se le tienne pour dit, il n'est guère facile d'effacer ses traces sur Internet. Le tribunal de grande instance de Paris a estimé que Google n'avait pas à effacer de ses serveurs les informations personnelles d'une internaute au motif que la loi française ne saurait s'appliquer à une société américaine.

Pour motiver sa demande, Bénédicte S. avait évoqué la loi Informatique et libertés de janvier 1978 dont l'article 7 stipule qu'un traitement de données à caractère personnel doit avoir reçu le consentement de la personne concernée (...). Un argument que n'a pas retenu le juge, comme le montre l'ordonnance du tribunal révelée par Legalis.net.

Internaute de la première heure, Bénédicte S. désirait faire supprimer des bases de données de Google, l'intégralité des messages qu'elle avait postées dans des groupes et forums de discussion en 1998 (sur le réseau de newsgroups Usenet). Le service Google groupes du moteur de recherche donne accès au travers d'une simple recherche, aux messages en question. Ces derniers contiennent des informations personnelles concernant l'utilisatrice comme son nom, son prénom, plusieurs de ses adresses e-mails. En outre, selon l'internaute « les messages encore accessibles, dévoilent des informations sur mes goûts, mes préoccupations, ma vie intime, mes interrogations en matière de santé et se rapportent par conséquent à ma vie privée ».

Or Bénédicte S. n'a jamais donné au moteur de recherche l'autorisation d'archiver sur « son service Google groupes des messages postés sur Usenet ».

Il s'agirait donc, selon elle, d'une collecte déloyale de données par « un moteur de recherche très puissant et inexistant à l'époque ».

Serveurs américains, loi américaine

Le tribunal de grande instance de Paris a, quant à lui, retenu les arguments développés par Google pour sa défense. A savoir que les messages mis en cause sont archivés, envoyés et édités par la société américaine, dont les serveurs se trouvent en Californie. La loi française ne saurait s'appliquer dans ce cas.

D'autant que, selon la justice, l'Etat américain possède en la matière une législation proche de celle de la France.

Enfin, le jugement note que la plaignante « dispose d'un service en ligne (...) lui permettant de supprimer les messages archivés et de demander de ne pas conserver les messages envoyés ».

Excepté qu'un internaute ne peut pas supprimer les posts contenant ses données personnelles quand il n'en est pas l'auteur. Dans les forums de discussion, lorsqu'un internaute répond à un message, tout l'historique de la conversation est réédité. Ainsi, les messages émis par Bénédicte S. sont repris dans des billets dont elle n'est pas à l'origine. La justice a reconnu qu'il « existait à ce sujet une difficulté sérieuse »... Sans pour autant proposer de solution.

Texte : 01net.

Google élargit la personnalisation de son service de recherche

Google a apporté des développements supplémentaires à son service Custom Search Business Edition destiné aux éditeurs de sites, afin de permettre à ses clients professionnels de personnaliser les résultats des recherches que les internautes effectueront sur leurs propres sites.

Cette nouvelle version d'un service lancé à la fin 2006, désormais baptisé Site Search, offre ainsi la possibilité à l'administrateur du site de bloquer la publicité.

Elle lui permet également d'ajouter un dictionnaire des synonymes personnalisé - par exemple adapté à un secteur industriel particulier - ainsi qu'un vérificateur d'orthographe et tout en l'autorisant à personnaliser l'apparence de l'outil de recherche en lui appliquant la maquette de son site.

Un administrateur peut également choisir de conserver le style Google, le lien avec les services du moteur de recherche étant alors évident pour l'utilisateur.

Outre ces évolutions techniques, Site Search permet également une adaptation du contenu, évitant que les internautes n'obtiennent simplement une page de résultats strictement identique à celle qu'ils auraient trouvé en effectuant directement leur recherche à partir de Google.com et autorisant l'affichage de pages de contenu situées dans des répertoires profonds de l'arborescence des sites, qui échappaient jusqu'alors aux recherches.

L'éditeur du site peut par exemple pondérer les réponses aux requêtes de façon à favoriser les documents les plus récents ou des pages spécifiques, comme des catalogues de produits. Cette personnalisation des paramètres appliqués au sein d'un site donné n'affectera pas en revanche le classement des résultats des recherches effectuées via Google.com.

Google a voulu à travers ce service améliorer la qualité des résultats des recherches effectuées sur des sites proposant des contenus riches tout en écartant la recherche d'informations à l'intérieur du même site donné.

Site Search, qui propose une assistance technique par e-mail ou par téléphone, est hébergé sur le réseau de serveurs de Google, ce qui dispense ses utilisateurs d'en assurer l'installation et la maintenance, une caractéristique que la firme américaine est la seule à proposer parmi les principaux moteurs de recherche internet.

Les logiciels proposés par des firmes concurrentes comme Autonomy Corp Plc et FAST, récemment racheté par Microsoft, doivent au contraire être installés et gérés par les clients, a relevé Nitin Mangtani, directeur produit dans la division Enterprise de Google.

Il a précisé lors d'une interview téléphonique que ce service était plutôt destiné aux sites d'entreprises ou aux sites gouvernementaux, qui ont besoin d'un outil de recherche mais ne veulent pas afficher de publicité.

Des centaines de milliers d'éditeurs de site internet font appel au programme AdSense de Google pour permettre à leurs visiteurs d'effectuer des recherches "classiques" et tirent des bénéfices de l'affichage de publicité fournie par la régie du géant américain.

Site Search représente une alternative à Google Search Appliance, proposé aux sites souhaitant maintenir leur propre service de recherche et qui compte plus de 10.000 clients actifs.

Texte : 01men

Synchroniser Gmail et votre carnet d'adresses Mac

Une mise à jour Apple rend la synchronisation des contacts Gmail et ceux du carnet d'adresses de Mac possible.

Alors que la mise à jour d'Apple estampillée 10.5.3 corrige une quarantaine de failles du tout récent système d'exploitation Leopard, cette dernière apporte également une nouvelle fonctionnalité qui s'avérera bientôt indispensable pour les utilisateurs de Mac mais également détenteurs d'un compte Google.

Synchroniser vos contacts Apple avec vos contacts Gmail

Comme vous pouvez le constater sur cette capture d'écran, la dernière option propose cette synchronisation. Vous n'aurez plus qu'à cliquer sur ce bouton et indiquer votre nom d'utilisateur et votre mot de passe Google. La synchronisation est très bonne et rapide. Un rapport complet vous indiquera d'ailleurs les doublons, les informations rajoutés à des contacts existant et les nouveaux contacts rajoutés.

Pour procéder à la mise à jour de Leopard, rendez-vous dans les Préférences Système de votre Mac, et cliquez sur Mise à jour de logiciels.

Texte et image : Memoclic

mardi 3 juin 2008

Google et Amazon considérés comme les futurs gagnants d'internet

Google et Amazon.com seront les gagnants à terme de la bataille de l'internet, au détriment de Yahoo et d'IAC InterActiveCorp, tandis qu'eBay deviendra une cible d'OPA, selon une analyse de 310 pages du courtier Sanford C. Bernstein.
"Nous nous attendons à ce que deux acteurs continuent à afficher de bonnes performances, Google et Amazon", écrit l'analyste de Sanford C. Bernstein, Jeffrey Lindsay, dans l'étude intitulée, "l'internet aux Etats-Unis : la fin des débuts".

"Google et Amazon.com affichent encore des taux de croissance de l'ordre de 30 à 40%, avec simplement un ralentissement modeste en vue", souligne l'analyste.
Jeffrey Lindsay en profite pour réaffirmer son opinion selon laquelle Yahoo finira par être vendu à Microsoft. Il estime que les sociétés d'e-commerce IAC du magnat Barry Diller se scinderont en cinq sociétés indépendantes en août comme prévu.

"Il semble que les acteurs les plus faibles se soient le plus éloignés de leurs compétences originales et opèrent plutôt comme des conglomérats", écrit l'analyste de Bernstein à propos de Yahoo et d'IAC.

Quant à eBay, le site de vente en ligne "pourrait attirer un candidat du genre de Microsoft à terme", surtout si son activité d'origine dans les enchères ne parvient pas à trouver un nouvel élan. Dans cette hypothèse, eBay pourrait céder son système de paiement PayPal et sa filiale Skype.

Même les sociétés les plus fortes ont leurs faiblesses, écrit Jeffrey Lindsay. Ainsi Google doit-il encore élaborer une stratégie convaincante en matière d'internet mobile.

Texte : 01men

lundi 2 juin 2008

OpenSocial de Google gagne en poids

A l'initiative de Google, les interfaces de programmation OpenSocial pour des applications utilisables sur plusieurs réseaux sociaux enregistrent le soutien de Netlog et AOL.

Initié fin 2007 par Google, le projet OpenSocial a pour ambition d’offrir une plate-forme ouverte de développement d’applications pour sites de réseaux sociaux. Un ensemble d’API est ainsi mis à disposition des développeurs tiers pour la conception d’applications indifféremment utilisables sur plusieurs réseaux sociaux. MySpace fait presque figure de partenaire historique de Google dans cette aventure qui compte également parmi ses soutiens Bebo, Engage.com, Friendster, hi5, Hyves, imeem, LinkedIn, Ning, Plaxo, Six Apart, Tianji, Viadeo, XING ainsi que Oracle et Salesforce.com.

OpenSocial continue de rassembler
Aujourd’hui, c’est Netlog qui revendique 35 millions de membres à travers l’Europe, qui a décidé de se joindre à OpenSocial. Face à l’hégémonie des applications développées en anglais, Netlog entend en plus participer à la localisation des applications dans plusieurs langues européennes.

Dans le même temps, AOL a commencé à emboîter le pas de Netlog, annonçant l’adoption des Gadgets OpenSocial dans son service myAOL.com. AOL a précisé que dans les prochains mois, la spécification des Gadgets sera implémentée dans myAOL avant un éventuel élargissement à tous ses produits et plates-formes.

Texte : GNT