Pour Google, c'est Internet ou rien. Toutes les applications, qu'elles soient relativement simples (messagerie, calendrier, cartographie...) ou plus complexes (avec la gestion de plusieurs formats multimédias par exemple), doivent aussi bien fonctionner au sein d'un navigateur Internet comme Firefox, Internet Explorer ou Safari que nativement sous Windows ou MacOS.
Pour tenter ce tour de force, les ingénieurs de Google misent sur le projet open source Gear. « Gear a commencé comme une simple extension qui ajoute le mode déconnecté à un navigateur et qui fera partie du standard HTML 5. Mais Gear a évolué pour devenir une suite généraliste de plug-in qui étend les fonctions des navigateurs pour exécuter des applications Internet riches comme par exemple la 3D, la géolocalisation, le téléchargement multiple, etc. », explique Vic Gundotra, l'un des vice-présidents de l'ingénierie au sein de Google.
Gear et WebKit
Cependant, lors de la conférence développeur Google I/O, le responsable de Google n'a pas caché son mécontentement devant la lenteur des progrès réalisés par les éditeurs de navigateurs, Firefox compris, dans l'intégration de nouvelles fonctions et a menacé de se lancer dans la course et de créer son propre navigateur Web. Une nécessité pour l'entreprise de Mountain View qui mise sa croissance future dans l'explosion des applications riches sur le Web.
« On supporte le standard HTML 5 [prévu dans environ deux ans, NDLR], mais il ne faut pas oublier que nous avons désormais un super navigateur Web avec notre version de WebKit [également à la base du navigateur Safari d'Apple, NDLR] dans Android », ajoute Vic Gundotra. Et avec WebKit et Gear, sur le poste de travail et le mobile, Google a déjà toutes les pièces du puzzle pour lancer son supernavigateur. A quand alors ?
Texte : 01net.
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